The Caller, le temps et la violence

Réalisé par Matthew Parkhill en 2011, The Caller nous conte le quotidien oppressant de Mary Kee (interprétée par Rachelle Lefevre), une femme franchement divorcée d'un homme violent du nom de Steven (Ed Quinn), qui se retrouve confrontée à des événement surnaturels plus qu'inquiétants lorsqu'elle emménage dans son nouvel appartement. Son téléphone vintage à ligne fixe se met alors à sonner au milieu de la nuit. Une mystérieuse voix de femme se fait entendre à l'autre bout de l'appareil... Son nom est Rose Lazar et elle dit venir du passé. Grâce au scénario fantastique de Sergio Casci, ce drame social transporte rapidement son public dans une horreur temporelle, là où se forge toute l'originalité de ce film. Bien qu'au début du métrage The Caller nous fait hésiter entre des hallucinations causées par la pression ressentie par notre protagoniste ou encore des apparitions fantomatiques qui hanteraient l'habitation, c'est un cadre de science-fiction qui s'annonce peu à peu en nous donnant goutte à goutte les clés du mystère.

It Comes at Night, de l’épidémie à l’inhumanité

Film d'horreur psychologique réalisé par Trey Edward Shults, It Comes at Night nous conte l'histoire d'une famille qui tente de survivre à une pandémie mystérieuse. Le film débute fort avec l'arrivée d'un couple, Paul et Sarah et de leur fils Travis dans la maison de campagne de Bud, le père de la femme. Contaminé par le virus, vomissant un fluide noir visqueux, Bud est mis à mort par Paul devant les yeux de Travis, jeté dans une tombe puis brûlé afin d'éviter toute propagation. La famille se barricade et profite d'une soirée de répit avant qu'un inconnu ne se glisse dans la maison la nuit tombée. Intercepté et attaché à un arbre en dehors de l'habitation, Paul vérifie d'abord que l'étranger ne souffre d'aucun symptôme avant de lui faire subir un interrogatoire...

Calvaire : un cœur en hiver

Prendre du recul sur l'œuvre d'un cinéaste pour en dégager la ou les thématiques récurrentes permet bien souvent d'appréhender le fil rouge qui la sous-tend. Qu'il s'agisse du court-métrage Quand on est amoureux c'est merveilleux (1999), de Vinyan (2008), d'Adoration (2019) ou encore d'Inexorable (2022), on constate chez le réalisateur Fabrice Du Welz que la thématique de l’amour fou (et de son manque) et ses conséquences se trouvent au cœur de ces différents récits, en constituent la moelle, en impriment la pulsation. Le premier long-métrage du metteur en scène, Calvaire (2004), ne fait pas exception à la règle et s'impose comme un uppercut à la fois graphique, sensitif et émotionnel dont la force du souvenir n'a d'égale que la puissance qu'il dégage à chaque redécouverte. Retour sur le premier coup de maître de l'un des cinéastes contemporains les plus passionnants et talentueux.

Les Bouchers verts, une comédie horrifique à point

Anders Thomas Jensen montre depuis maintenant plusieurs années qu’il est un réalisateur accompli, qui est capable de réaliser des œuvres aux thématiques variées et à la portée émotionnelle forte, tout en divertissant un public large. Avec Les Bouchers verts, notre cinéaste met toute son âme dans une comédie noire aussi bouleversante qu’hilarante. Avec un casting aux petits oignons porté par le divin Mads Mikkelsen qui ici nous montre comment le cinéma peut vieillir le plus jeune des hommes avec une calvitie, et Nikolaj Lie Kaas, incarnant un apprenti boucher rebelle, abimé par la vie et les tragédies familiales. N’oublions pas également de mentionner Ole Thesthrup, qui impose son charisme de manière ponctuelle à chacune de ses apparitions à l’écran (ceux et celles ayant regardé la série Borgen sauront de quoi je veux parler).

Next of Kin, quand l’Australie mélange les genres

Réalisé en 1982 par Tony Williams, Next of Kin est aussi connu sous le nom de Montclare : rendez-vous de l'horreur. Montclare justement, lieu principal de l'intrigue de ce film ô combien particulier. Montclare, c'est une maison de repos, de retraite dont Linda hérite suite au décès de sa mère. Tenue à l'époque par cette dernière et sa sœur, Linda souhaite la vendre car elle ne veut pas s'encombrer de cette bâtisse et de tout ce qui l'entoure. Des meurtres mystérieux s'y dérouleront.

Sorgoï Prakov ou le fantasme du snuff movie

Sorgoï Prakov, un jeune journaliste originaire de la Sdorvie, pays imaginaire situé entre la Russie et la Biélorussie, est commandité par ses producteurs pour faire le tour des capitales européennes et montrer « le rêve européen ». Il débute son périple à Paris, la ville lumière, et de ses monuments les plus célèbres. Mais rapidement, la visite de la capitale française semble piétiner et entrer dans une routine malsaine faite de rencontres superficielles et de fêtes nocturnes mondaines où l’alcool coule à flots. Les mésaventures se multiplient et lorsque les producteurs ne donnent plus de nouvelle à Sorgoï et le laissent bientôt sans argent, le rêve vire rapidement au cauchemar. Obstiné malgré tout à finir son reportage alors que la police de son pays le recherche, Sorgoï continue à filmer son périple parisien, mais à fur et à mesure que son budget diminue, le jeune journaliste sdorvien est obligé de « quitter » le Paris huppé, sombrant de plus en plus dans la marge tant d’un point de vue économique que d’un point de vue psychologique. Sorgoï entame alors une odyssée de violence et d’horreur.

L’Échine du Diable, un conte d’horreur

L'Échine du Diable est le troisième long-métrage de Guillermo Del Toro.
Ses films sont souvent caractérisés par leur traitement minutieux du genre horrifique. L'Échine du Diable ne fait pas exception à la règle, inspiré par la littérature gothique anglo-saxonne comme Machen ou Sheridan, ou par des films comme La Nuit du Chasseur voire Operation peur pour ses décors.

En Espagne, pendant la guerre civile de 1939, Carlos, un garçon qui vient de perdre son père, arrive à l'oppressant orphelinat catholique Santa Lucía. Il est remis à la directrice, Carmen et au professeur Casares. Mais il doit faire face à l’hostilité de ses camarades et de Jacinto, le gardien. Le lieu hostile cache deux secrets : l’or de la cause républicaine, et le fantôme d’un enfant qui hante le sous-sol.

Comme plus tard, dans Le Labyrinthe de Pan nous suivons deux lignes narratives, un récit horrifique sous fond de fantôme et un drame historique qui fusionne les images de vie et celles de mort. Le regard des enfants, qui voient dans les adultes les images de cauchemars et de mort (la menace franquiste symbolisée par cette bombe enfoncée dans la cour), du fantastique à ce qui le fait naître, la réalité. C’est toute la force du film. Les deux thématiquement et techniquement s'entremêlent.

Horror in the High Desert, un fake true crime surprenant

Horror in the High Desert (Dutch Marich, 2021) est un film américain de type faux documentaire qui oscille entre found footage et true crime. Le métrage est présenté comme une vidéo explicative de la mystérieuse disparition de Gary Hinge, un jeune homme dont les passions sont le survivalisme et l'exploration de territoires sauvages dans la région désertique du Nevada. Le récit débute par les interviews de la grande sœur et du colocataire du disparu, qui parlent tour à tour du jour présumé de sa disparition.

Leaving D.C. : The King of comedy

Débarquant en France plus de dix ans après son tournage datant de 2012, Leaving D.C., réalisé par Josh Criss, investit le cadre du found footage pour nous proposer un pur film de trouille, efficace, concis, angoissant. Un pur film de trouille donc, mais pas que.

Deadstream : Shawn et les revenant·e·s

En matière de found footage, ces dernières années nous avons eu notre lot : Blair Witch Project[Rec], Paranormal Activity, un petit renouveau avec Host.

Deadstream est un petit nouveau du couple Vanessa et Joseph Winter, présenté au Midnight Movie du FEFFS 2022. Ayant raté la projection, quelle chance pour moi de le voir en exclusivité sur Shadowz ! Le film utilise habilement le concept du found footage à la sauce Web. Et les deux cinéastes pour leur premier long métrage arrivent à livrer une comédie à la fois drôle et horrifique.

Mother’s Day et les plaisirs du cinéma fait maison !

Il y a quelque chose dans Mother’s Day qui fait qu’on est obligé·e d’y revenir pour plusieurs visionnages. Car oui, Mother’s Day c’est l’emblème de ce cinéma qui reste coincé le cul entre deux chaises en plein année 1980, phase de transition entre un cinéma nihiliste aux productions sombres et pessimistes et une volonté d’apporter un grain de folie nouveau chez les jeunes réalisateurs. Parmi ces dernier, Charles Kaufman, frère de Lloyd Kaufman (coucou Troma Entertainment) nous bricole ici un gentil petit survival qui emprunte sans vergogne, mais avec intelligence dans les classiques du slasher et des œuvres les plus trash possibles (pour l’époque). Ainsi Mother’s Day se révèle un mélange judicieux entre la folie redneck de Massacre à la Tronçonneuse, et le cadre bucolique et forestier de Vendredi 13.

Deathrace 2000, courses kitsch et héritage


Nous sommes en l’an 2000, les États-Unis sont devenus une sorte de dictature, renfermée sur elle-même, dirigée par "Mister President". Un homme mystifié qui a décidé en 1979 suite à un krach mondial de mettre en place un nouveau sport, une sorte de jeu du cirque modernisé. Cinq duos sont au volant de cinq voitures et devront traverser les États-Unis en trois étapes, mais attention ! Tous les coups sont permis, et arriver premier ne fait pas forcément de nous le·la gagnant·e de l’épreuve. Non, il existe un système de points, que l’on rapporte en tuant des citoyen·ne·s sur la route, et selon son sexe ou sa catégorie d'âge, il rapporte plus ou moins de points. Nous voilà tombé·e·s dans une version adulte d’un cartoon bien connu…

Knocking : une question de plafond

Dès les premières minutes de Knocking (2021), le téléviseur d'un hôpital psychiatrique diffuse Persona (1966), le chef-d'œuvre d'Ingmar Bergman. D'emblée, on comprend que le film de Frida Kempff sera placé sous le motif de l'identité et de l'incommunicabilité. À la différence que Kempff n'est pas Bergman, et que vouloir se frotter au maître suédois entraîne immanquablement son comptant de comparaisons, dont Knocking souffre par excès de confiance.

Meurtres sous contrôle : foi et libre-arbitre

"God told me to" (Dieu me l'a ordonné) répond un tireur embusqué en début de métrage au policier qui l'interroge sur les raisons qui l'ont poussé à abattre froidement 15 personnes au fusil depuis le sommet d'un château d'eau. Cette phrase, également titre original du film, porte en son sein le substrat sur lequel sera construit tout le propos du long-métrage. Car avec ce qui est considéré (à raison) comme son meilleur film, le cinéaste Larry Cohen entend éveiller les consciences sur les notions de foi, de religion, de secte et de libre-arbitre.

Starfish, le deuil sous forme d’apocalypse surréaliste

Starfish (A.T. White, 2018) est un film américain contant le véritable périple d'une jeune femme nommée Aubrey (Virginia Gardner) qui vient de perdre sa meilleure amie Grace (Christina Masterson). Entre flashbacks intimistes et l'invasion soudaine de monstres étranges, la femme va devoir faire face à ses peurs les plus profondes ainsi qu'à un sentiment de solitude terriblement puissant. Ce deuil difficile se mélange à un jeu de pistes afin de mettre la main sur les cassettes audio laissées par sa défunte amie, des enregistrements qui semblent avoir le pouvoir d'empêcher la destruction du monde...

M.F.A., une serial killeuse contre la culture du viol

Natalia Leite (à la réalisation) et Leah McKendrick (au scénario) nous offrent M.F.A. (2017), une petite perle horrifique et engagée qui explose certains codes du rape & revenge. Tandis que le genre du "viol et vengeance" se contente habituellement de montrer le triomphe de la revanche d'une femme sur son ou ses violeurs, M.F.A. va plus loin en nous proposant la transformation psychologique d'une protagoniste timide et réservée érigée peu à peu en une véritable justicière psychopathe. Elle ne s'arrêtera pas au meurtre (accidentel) de son agresseur et sombrera vers une vague d'assassinats de tous les violeurs qui ont le malheur de croiser sa route. Refusant son statut de victime, devenant alors une survivante d'agression sexuelle, Noelle se change en une tueuse accomplie, furtive et organisée.

The Righteous : apocalypse now

En 2021, Netflix diffusait l'une de ses séries les plus inoubliables : Midnight Mass (Mike Flanagan). Construite autour d'un propos dénonçant le fanatisme religieux, la série se distinguait notamment par ses longues plages de dialogues, toutes plus fascinantes et bourrées de sens les unes que les autres. Impossible de ne pas penser à ce chef-d'œuvre de la SVOD en découvrant The Righteous (2022), écrit, joué et réalisé par Mark O'Brien, qui débarque en exclusivité sur la plateforme Shadowz.

Lords of Chaos, des idées et du sang derrière le corpsepaint

Le black metal, en voilà un sujet rempli de tabous et de légendes toutes plus flippantes les unes que les autres qui feraient pâlir cette bonne vieille Vierge Marie ! Toutefois quand l'idée vient à un réalisateur d'en faire ce que l'on pourrait qualifier un biopic, une question reste en suspens : peut-on retranscrire une telle aura de mystère et de provocation sans toutefois dénaturer les faits ? Eh bien à cette question je ne pourrais ni y répondre affirmativement ou négativement !

20 histoires de séquestration à l’écran

Enfermements possessifs, séquestrations morbides ou encore délires sadomasochistes, le cinéma regorge de films de torture psychologique et physique en tout genre ! Parfois purement brutaux et gores comme dans le torture porn, à mi-chemin avec l'érotisme des pinku-eiga nippons ou encore jouissifs dans le rape & revenge, ces œuvres nous invitent dans un univers où la violence est reine.

German Angst, la mort comme obsession

Film à sketchs réalisé en 2015, German Angst parle de la mort mais sans aucunes poésie ou autres douces allégories. Ici, la mort se veut violente, brute et sans concession. On peut y voir les troubles et les traumas de gens désabusés, psychotiques.

Marie de Brauer, une actrice entre réalité alternée et réalité du terrain

Cama-Cruso, c’est LE found footage qu’il faut voir actuellement. Exclusivité Shadowz, le film suit l’enquête d’Anna, jeune journaliste, à propos d’un ARG (Alternate Reality Game) ayant pour décor un gîte situé dans les Landes. Mais est-ce vraiment un jeu ? Au fur et à mesure de ses découvertes, le doute va s’installer… Marie de Brauer, qui interprète Anna, a bien voulu répondre à nos questions !

Cama-Cruso, un found footage issu d’un ARG horrifique

Aux origines de Cama-Cruso (Dando, 2022), il y a un Alternate Reality Game angoissant sur des disparitions inquiétantes au gîte de la Came-Cruse. Le film Cama-Cruso disponible sur la plateforme Shadowz est une synthèse des contenus créés lors de ce jeu d'enquête horrifique disponibles sur les différentes réseaux sociaux. Ce fake documentaire à la Blair Witch découle d'une histoire interactive qui se déroule en ligne dans laquelle les choix et les actions des joueurs et des joueuses ont énormément d'impact sur le déroulement du récit. Avec plus de 12 millions de vues sur les réseaux, le gîte de la Came-Cruse devient le sujet d'une enquête d'internautes et autres intéressé·e·s, impliqué·e·s à développer l'intrigue.

Jakob’s Wife, une émancipation gore et burlesque

Film d'horreur américain, Jakob's Wife (Travis Stevens, 2021) mêle avec brio humour, gore et thriller dans une aventure fantastique et déjantée. Ce conte d'émancipation féminine retrace l'histoire peu commune d'un couple qui connait quelques difficultés à s'épanouir. Une femme désabusée du nom de Anne (Barbara Crampton) est mariée à un pasteur peut-être doué dans son travail mais incapable de prendre en considération les envies de sa femme. Anne s'ennuie, elle rêve d'autre chose et se rend compte qu'elle prend soin de lui depuis leur mariage en ne demandant jamais rien en retour. Tandis qu'il fait de beaux sermons à la messe sur le rôle d'une épouse, il se comporte d'une façon déconcertante avec la sienne. Tout va basculer lorsqu'elle va retrouver son ancien amour dans un moulin abandonné qu'iels doivent rénover ensemble. Après avoir échangé quelques baisers, le duo fait la rencontre d'une créature invisible qui changera la vie de la femme à tout jamais...

The Eyes of My Mother, aux confins de la solitude

Réalisé en 2016 par Nicolas Pesce et disponible sur Shadowz, The Eyes of My Mother raconte l'histoire de Francisca, petite fille vivant loin de tout avec ses parents. Un jour, alors qu'elle est seule dans le jardin à jouer avec sa poupée, un homme du nom de Charlie, l'accoste. Sa mère voyant cet inconnu parler à sa fille lui demandera ce qu'il voudra. Il prétextera qu'il a besoin d'utiliser les toilettes mais soudainement, sous les yeux de Francisca, la tuera. Son père arrive à ce moment et séquestre ce dernier.

Violation, un rape & revenge choc

Violation (2020) est un film d'horreur canadien réalisé par Madeleine Sims-Fewer et Dusty Mancinelli primé au Toronto International Film Festival ainsi qu'au Sundance Film Festival. La thématique puissante de ce long-métrage en fait une œuvre d'horreur qui mêle effondrement psychologique et vengeance. Madeleine Sims-Fewer au double-rôle de réalisatrice et d'actrice nous offre un rape & revenge fort en émotions qui retrace l'histoire de Miriam, une femme au bord du divorce, à la recherche d'une catharsis suite à son viol perpétré par son beau-frère, Dylan.

Long Weekend, quand la nature se rebelle

Disponible sur la chaîne de screaming Shadowz et réalisé en 1978 par Colin Eggleston, Long Weekend fait partie du genre dit "Ozploitation", à savoir toutes les productions sorties en Australie dans les années 70 et 80 et dont les fers de lance sont, par exemple Mad Max de George Miller, La Dernière vague de Peter Weir ou Razorback de Russell Mulcahy. Ce film aura droit à son remake en 2008, réalisé par Jamie Blanks. Peter et Marcia, un couple en pleine crise conjugale, décident de passer un week-end loin de tout, dans un endroit isolé en bord de mer pour se ressourcer, se retrouver. Mais la nature environnante se rebellera face à ces deux citadin·e·s.

Rent-A-Pal, un ami pour la vie, un ami pour la mort

Rent-A-Pal est un thriller psychologique américain de Jon Stevenson (2020) qui dépeint un conte de solitude et de déconstructions des liens sociaux. Angoissant et d'humour grinçant, cette oeuvre nous décrit un personnage attachant mais perdu dans ses frustrations. L'horreur glisse inexorablement vers une folie meurtrière.

6 films à découvrir sur Shadowz !

La plateforme de screaming Shadowz envoie du lourd depuis quelques temps et on vous propose un p'tit top sur nos coups de cœurs ! Entre industrie du sexe, montagnes reculées, chalet en pleine nature, île presque déserte, un Noël qui tourne très mal et un sanatorium hanté... Il y a de quoi faire !

Honeydew, l’horreur multiple d’une Amérique profonde…

Écrit et réalisé par Devereux Milburn (2020), Honeydew est un film d'horreur américain mettant en scène Sam (Sawyer Spielberg) et Rylie (Malin Barr), un couple qui bat de l'aile, ayant décidé de faire une virée à la campagne pour se changer les idées. Ayant planté leur tente sur un terrain appartenant un vieux fermier du nom d'Eulis (Stephen D'Ambrose), le duo en sera délogé puis trouvera refuge à l'intérieur d'une étrange maison peu hospitalière dans laquelle séjournent Karen (Barbara Kingsley), une vieille fermière assurée, et Gunni (Jamie Bradley), son fils échiné et... très particulier.

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