Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro est une série anthologique constituée de huit contes d'épouvante. Dans la lignée de Chair de poule, l'œuvre nous dépeint un ensemble de cauchemars étranges et de situations macabres dans lequel le fantastique possède une place liminaire. Au sein de cette collection d'atrocités répugnantes et viscérales visuellement varié selon la griffe des 8 artistes différent·e·s à la réalisation (Ana Lily Amirpour, Panos Cosmatos, Catherine Hardwicke, Jennifer Kent, Vincenzo Natali, Guillermo Navarro, David Prior et Keith Thomas), les ignominies fantasmagoriques d'un folklore maudit se mélangent aux horreurs réelles de l'histoire humaine. Entre critique du fascisme, avidité dévorante ou encore deuil d'un enfant, les "méchancetés" et les traumatismes de ce monde se métamorphosent en chimères funèbres prêtes à dévorer tout ce qui se trouve sur leur chemin. Un retour sur cette anthologie horrifique vous est proposé par les membres de la rédac' !
Guillermo del Toro, enchanteur du cinéma, un livre de Ian Nathan aux Éditions Huginn et Muninn
Dans ce beau livre empli de photos et d’images, l’auteur anglais nous présente les œuvres de Guillermo del Toro par ordre chronologique, chacune d’elle constituant un chapitre et une thématique du livre, comme si nous suivions la vie du réalisateur mexicain en mettant notamment en avant les liens qui ont pu exister entre tous ses films en matière d’expériences vécues, de processus mental et créatif. On y ressent la joie et les peines vécues par le réalisateur, ses envies réalisées ou déçues, ses traumatismes et ses joies, son affrontement avec le Hollywood des financeurs et des producteurs véreux, son amour pour le cinéma de genre, pour les monstres, les laissé·e·s pour compte, les parias. Les lecteurs et lectrices y découvrent Bleak House, le manoir que del Toro a acquis grâce au succès au box-office de Blade II, une sorte de gigantesque cabinet de curiosités, plein de maquettes, de storyboard, de scripts issus de ses films, une tête gigantesque de Boris Karloff, une statue grandeur nature de H.P. Lovecraft, l’écrivain de Providence, une immense bibliothèque, bref un hymne à l’imaginaire et au fantastique, à l'image de toute la filmographie de Guillermo del Toro.
Celui qui hantait les ténèbres, l’horreur indicible de Howard Phillips Lovecraft
Publiée en 1935, Celui qui hantait les ténèbres est une nouvelle horrifique policière de Howard Phillips Lovecraft qui retrace le journal personnel d'un écrivain du nom de Robert Blake. Artiste et auteur de l'occulte qui cherchera à en découvrir toujours davantage sur la mystérieuse église et le sombre clocher qui l'intrigue et le rend fou petit à petit... Des découvertes étranges et lugubres, une atmosphère sinistre, des visions sur une infinité de mondes glacials, la possibilité d'une possession démoniaque sont autant de faits à étudier et à analyser d'après les notes de Robert Blake.
20 histoires de séquestration à l’écran
Enfermements possessifs, séquestrations morbides ou encore délires sadomasochistes, le cinéma regorge de films de torture psychologique et physique en tout genre ! Parfois purement brutaux et gores comme dans le torture porn, à mi-chemin avec l'érotisme des pinku-eiga nippons ou encore jouissifs dans le rape & revenge, ces œuvres nous invitent dans un univers où la violence est reine.
L’Au-delà, l’autre nom de la poésie macabre
Réalisé en 1981 par Lucio Fulci, L'Au-delà (E tu vivrai nel terrore - L'aldilà en version originale) fait partie de la trilogie Lovecraftienne de ce dernier. Démarrée en 1980 avec Frayeurs (Paura nella città dei morti viventi en VO) puis La Maison près du cimetière (Quella villa accanto al cimitero), L'Au-delà est sans aucun doute l'œuvre-maîtresse de Fulci dans sa filmographie horrifique. Liza Merril (Catriona MacColl) hérite d'un ancien hôtel en Nouvelle-Orléans. Mais ce dernier, construit sur l'une des sept portes de l'Enfer, libèrera le chaos sur Terre.
Evil Dead, le classique intemporel
Réalisé en 1981 par Sam Raimi, Evil Dead raconte l'histoire de cinq ami·e·s qui décident de passer du bon temps dans une petite maison au fond des bois, loin de tout. En découvrant un magnétophone dans la cave, et en écoutant la bande, iels réveilleront des démons et se feront posséder un·e à un·e. Un scénario ultra-classique qui a pourtant laissé une marque indélébile dans le monde du cinéma de genre. Comme quoi la simplicité peut être diablement efficace. Sam Raimi, alors âgé de 20 ans, embarque avec lui sa bande de potes, sans se douter que son métrage, des décennies plus tard, gardera intacte son aura de film culte.
Alien, Terminator, Predator : horreur ou science-fiction ?
Alien, le huitième passager, Terminator, Predator1, trois films, trois icônes monstrueuses qui ont marqué le cinéma de genre dans les années 1980. Trois films qui ont connu de nombreuses sequels et prequels, mais malheureusement, il faut reconnaître que les suites ne sont pas à la hauteur des films originaux. Pour Terminator et Predator, seules les suites directes peuvent être considérées comme dignes des premiers films. Quant à la saga Alien, elle s’en sort mieux puisque les trois suites restent de très bonnes qualités2. Mais, si la qualité des films a diminué, c’est qu’il y a eu un malentendu. Traités comme des films de science-fiction, Alien, le huitième passager, Terminator et Predator sont en réalité des films d’horreur dans un contexte de science-fiction.
Les civilisations anciennes dans le space opera
Sous-genre de la science fiction mettant en scène de l'exploration spatiale épique généralement sur un fond géopolitique complexe, le space opera est un genre fabuleux pour qui aime rêver de voyages et de dépaysements. Bien que nous présentant une multitude de cultures très diverses qu'elles soient exotiques, merveilleuses, répugnantes ou encore terrifiantes, le space opera regorge d'archétypes sur les extraterrestres peuplant ses univers. Généralement, les cultures extraterrestres remplissent une fonction ou un rôle dans leurs écosystèmes galactiques tantôt comme allégories, d’extrapolations de traits sociétaux ou de projections humaines, tantôt par leurs interactions avec les humains et les questions qu'elles soulèvent. Mais que sont réellement ces civilisations anciennes dans les œuvres audiovisuelles du space opera ?
H.P. Lovecraft, une source d’inspirations cinématographiques
Le parcours de vie de l'écrivain Lovecraft. Des mythes encore bien présents qui font aujourd’hui partie de l’imaginaire collectif.