Do You Believe in Swedish Sin? Swedish Exploitation Film Posters 1951-1984

Do You Believe in Swedish Sin? est un beau livre sur le cinéma d'exploitation suédois. Cet ouvrage présente les affiches de films choquants, sexy, gores ou encore funky des années 1951 à 1984. Entre métrages d'horreur, thrillers et science-fiction en passant par des films d'éducation sexuelle et érotiques ou encore les lingonberry westerns, cette véritable encyclopédie illustrée nous fait découvrir le côté déjanté du cinéma suédois !

Slashers : attention, ça va couper… [Unboxing]

Le succès de la saga Halloween de Carpenter à la fin des années 1970 marque le commencement d'un déferlement de tueurs masqués au cinéma. Inséparables de leur arme blanche, ces serial killers ont le loisir commun d'assassiner des adolescent·e·s dans des conditions sordides. De Halloween à Vendredi 13, en passant par Scream, le livre Slashers retrace les origines et les temps forts de ce genre cinématographique. La mise à mort d'adolescent·e·s et de jeunes adultes devient un spectacle angoissant et les effusions de sang, de gore, frôlant le torture porn dans certains cas, se démocratisent. Le croquemitaine se glissant dans l'ombre prend forme humaine et se déchaîne avant d'être contré par une survivante, la final girl. Ce rôle qui détruira un bon nombre de clichés de genre au cinéma. Le slasher en dit long sur les sociétés dont il est issu. Des contes modernes qui renvoient la violence dont on les abreuve, des productions fauchées essayant tant bien que mal de faire du cinéma. Parfois satire sociale et politique, le slasher possède plus de symboles progressistes qu'on ne pourrait le croire. Des études sur le genre tendent à démontrer que le slasher dénote d'une visée moins sexiste qu'il n'y parait avec la mise en scène d'un tueur frustré et d'héroïnes survivantes...

Direct Your Own Damn Movie!, un guide pratique de Lloyd Kaufman

« Vous ne pouvez pas réaliser votre propre film », « Vous devez avoir une armée de réalisateurs et de scénaristes et des millions de dollars de budget », et « Vous ne pouvez pas réussir en tant que réalisateur indépendant », telles sont les illusions que Lloyd Kaufman tente de briser avec son nouveau livre Direct Your Own Damn Movie! (Réalisez votre propre film !) publié en 2009. Ce précieux manuel de réalisation de films écrit par l'auteur de best-seller Make Your Own Damn Movie! et créateur des studios Troma, Lloyd Kaufman, et publié par les éditions Focal Press avec l'aide de l'acteur Kurly Tlapoyawa et de l'écrivaine Sara Antill. Cet œuvre est là pour aider les aspirant·e·s cinéastes à trouver leur propre voie en s'affranchissant de l'autorité tyrannique d'Hollywood, et aussi pour faire mourir son lectorat de rire en même temps.

Massacre(s) à la tronçonneuse : 1974 – 2017, une odyssée horrifique [Unboxing]

Massacre(s) à la tronçonneuse est un beau livre écrit par Julien Sévéon (2020) qui retrace l'histoire de la saga des films aujourd'hui cultes, initiée par Tobe Hooper en 1974. Ce premier tome nous plonge dans le tournage des 8 films grâce auxquels Leatherface deviendra un personnage légendaire du cinéma de genre ! La création et l'apparition de ce maniaque sanglant à l'écran pose de nombreux soucis de censure en Angleterre, en Allemagne ainsi qu'en France. Mais Leatherface marque les esprits et le film reçoit rapidement le soutien de plusieurs réalisateurs tels que William Friedkin et Steven Spielberg. Massacre à la tronçonneuse divise le public, dépeint des problèmes de la société américaine et fascine par la violence de Leatherface.

Avatar : l’encyclopédie de Huginn & Muninn, voyage dans le monde des Na’vi

Aujourd’hui Three Mothers Films revient pour parler encore une fois d’Avatar, la voie de l’eau, non pas du film en lui-même mais plutôt de la fabuleuse encyclopédie parue aux éditions Huginn & Muninn en 2022. Les fans du deuxième film et de la saga en général peuvent se réjouir étant donné qu’il s’agit ici d’un merveilleux ouvrage à placer dans sa bibliothèque de cinéphile. Commençant par une préface de Sigourney Weaver, on se rend vite compte que l’encyclopédie est à la hauteur des attentes des fans de la saga Avatar. Tout d’abord, il est utile de préciser que l’ouvrage en lui-même est magnifique, à l’image de l’ensemble du catalogue de Huginn & Muninn. On navigue de manière fluide entre les 130 pages de ce petit bijou richement illustré et avec une profusion de détails plus que complets. Loin d’être une encyclopédie basique qui se contente juste de nous raconter des détails de tournages de films ou bien de résumer l’ensemble de l’œuvre, Huginn & Muninn fait le choix de s’entourer de l’équipe du film pour peaufiner sa rédaction. Ainsi on se retrouve face à un livre qui constitue le must have pour tous les fans de Na'vi. Au travers de la lecture, on découvre (voir on redécouvre pour certain·e·s) le monde complexe et fourni de James Cameron, en 7 chapitres qui proposent d'apporter de nombreuses connaissances sur la famille Sully, le clan Omatikaya, la RDA, le programme Recom , le clan Metkayina et bien d’autres.

Guillermo del Toro, enchanteur du cinéma, un livre de Ian Nathan aux Éditions Huginn et Muninn

Dans ce beau livre empli de photos et d’images, l’auteur anglais nous présente les œuvres de Guillermo del Toro par ordre chronologique, chacune d’elle constituant un chapitre et une thématique du livre, comme si nous suivions la vie du réalisateur mexicain en mettant notamment en avant les liens qui ont pu exister entre tous ses films en matière d’expériences vécues, de processus mental et créatif. On y ressent la joie et les peines vécues par le réalisateur, ses envies réalisées ou déçues, ses traumatismes et ses joies, son affrontement avec le Hollywood des financeurs et des producteurs véreux, son amour pour le cinéma de genre, pour les monstres, les laissé·e·s pour compte, les parias. Les lecteurs et lectrices y découvrent Bleak House, le manoir que del Toro a acquis grâce au succès au box-office de Blade II, une sorte de gigantesque cabinet de curiosités, plein de maquettes, de storyboard, de scripts issus de ses films, une tête gigantesque de Boris Karloff, une statue grandeur nature de H.P.  Lovecraft, l’écrivain de Providence, une immense bibliothèque, bref un hymne à l’imaginaire et au fantastique, à l'image de toute la filmographie de Guillermo del Toro.

Atom n°17 – Le Manga d’horreur [Unboxing]

Cet Atom "spécial horreur" nous plonge dans l'univers si particulier du manga d'horreur et de ses maîtres mangaka. Des origines du genre que l'on peut remonter jusqu'aux kamishibai (sorte de théâtre portatif d'images en diapositives dont le récit était conté par des artistes de rue) jusqu'à l'adaptation des nombreuses légendes urbaines en bandes dessinées, le manga d'horreur s'est popularisé peu à peu, de même que le cinéma horrifique nippon.

Celui qui hantait les ténèbres, l’horreur indicible de Howard Phillips Lovecraft

Publiée en 1935, Celui qui hantait les ténèbres est une nouvelle horrifique policière de Howard Phillips Lovecraft qui retrace le journal personnel d'un écrivain du nom de Robert Blake. Artiste et auteur de l'occulte qui cherchera à en découvrir toujours davantage sur la mystérieuse église et le sombre clocher qui l'intrigue et le rend fou petit à petit... Des découvertes étranges et lugubres, une atmosphère sinistre, des visions sur une infinité de mondes glacials, la possibilité d'une possession démoniaque sont autant de faits à étudier et à analyser d'après les notes de Robert Blake.

Yôkai – Dictionnaire des monstres japonais de Shigeru Mizuki

Ce chef d’œuvre de Shigeru Mizuki est indispensable pour les passioné·e·s des contes et légendes nippons. Les yôkai sont des créatures que l'on retrouve souvent dans les manga, les films fantastiques, les animations, les livres et les jeux vidéos japonais. Dans Mononoke Hime d'Hayao Miyazaki, ils font partie intégrante de la nature, les kodama, petits êtres des forêts (ressemblants aux ki no ko, enfants des arbres, décrits par Shigeru Mizuki) symbolisent cette nature bienveillante et surnaturelle. Ils se meurent avec l'arrivée du shishi-gami, transformé en dieu malveillant et destructeur par la faute de l'avidité humaine. Ce dernier est le symbole d'une nature qui se sent agressée par les humains, devenant alors cruelle. Ces créatures mystérieuses prennent également vie dans les œuvres de Clamp, équipe féminine de mangaka : elles ponctuent la vie de Watanuki et du Yuuko, protagonistes d'XXX Holic, et entrent dans leur quotidien de façon tantôt bienveillante tantôt malveillante.

Fantask n°1, la tentation du mal

Pourquoi les méchants nous fascinent-ils autant ? C'est la question à laquelle tente de répondre cette nouvelle édition du magazine spécialisé dans la pop culture depuis 1969. D'abord publié par les éditions Lug avec la création de 4 numéros, Fantask revient en 2001 avec les éditions Semic le temps de 5 numéros pour stopper l'année d'après cette aventure renouvelée. Rodolphe Lachat, directeur de la rédaction, et Sabrina Lamotte, rédactrice en chef, relancent en 2021 le projet avec les éditions Fantask qui, en plus d'offrir de la bande dessinée et des dossiers thématiques compilés dans un magazine haut en couleur, propose une collection d'essais sur les cultures populaires !

Hurlements, des légendes urbaines compilées par Masaya Hokazono

Les éditions Black Box nous offrent Hurlements de Masaya Hokazono, un one-shot paru au Japon en 2009 sous le nom Akai Imôto (« petite sœur rouge ») qui conte plusieurs histoires courtes, inspirées de légendes urbaines nipponnes. Connue pour son amour de l'horreur et des histoires fantastiques, la culture japonaise est friande de creepypasta et autres contes liés aux fantômes et créatures folkloriques en tout genre. L'auteur présente une histoire de maison hantée à la Ju-On (célèbre saga de films d'horreur japonais initiée par Takashi Shimizu), d'un « film maudit » ou encore d'une hypnose meurtrière.

Horreur et Politique : EC Comics, à l’origine du mal

En 1968, alors que les États-Unis sont en train de vivre un tournant historique avec le mouvement de lutte pour les droits civiques, un certain George A. Romero réalise La Nuit des morts-vivants[1], un « petit film » tourné à Pittsburgh, loin de la puissante Hollywood et qui donne le premier rôle à un acteur afro-américain. Ainsi, quelques années après que le système des Studios, alors aux abois, s’est jeté pour pouvoir continuer à exister dans les bras d’une nouvelle génération de cinéastes abreuvé.e.s de films d’auteur.e.s européen.n.e.s[2], le cinéma d’horreur américain et avec lui tout le cinéma d’horreur mondial viennent d’entamer leur propre révolution. À partir de La Nuit des morts-vivants, le cinéma d’horreur américain sera beaucoup plus politique, engagé et sanglant. Et, un des points communs que partagent un grand nombre de ces cinéastes de films d'horreur[3] est celui d’avoir été des lect.eur.rice.s assidu.e.s des comic books[4] édités par EC Comics, l'éditeur américain de bandes dessinées connu mondialement pour avoir, au début des années 50, publié des récits mêlant horreur et discours social mais aussi pour être à l'origine de la série télévisée Les Contes de la Crypte.

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