Attention, attention, fans de l’étrange et du macabre, votre seigneur se remet à utiliser sa plus belle plume pour vous présenter cette fois un évènement majeur du cinéma qui se déroule au sein de la capitale des Alpes, je parle bien entendu du Maudit Festival. Pendant 7 jours, les mordu·e·s de cinéma de genre ont pu se retrouver afin de partager leur passion commune pour le sang, la tripaille et les hurlements de douleur. Véritable institution, car il faut le reconnaitre : le Maudit Festival existe depuis bien longtemps, l’aventure débute en 2008 avec l’initiative de Karel Quistrebert, qui souhaite « mettre en lumière à Grenoble cet univers cinématographique mal aimé et méconnu aux innombrables facettes ». La première édition a lieu en 2009 et au fur et à mesure des rendez-vous, le public se fait de plus en plus nombreux si bien qu’aujourd’hui on peut aisément dire que la Maudit Festival a réussi à s’imposer au sein de la métropole grenobloise. Après quelques difficultés liées à la pandémie, le festival est de retour pour notre plus grand plaisir ! Cette édition fut l’occasion comme à l’habitude de nous partager des œuvres emblématiques, marquantes, rares, et d’une beauté ainsi que d’une violence peu commune, un bon moment de passion et de bonne humeur avec un public qui sait faire vivre son cinéma et entretenir son régal pour les yeux. L’agréable particularité du Maudit Festival, qui vient rajouter un peu de piquant dans la programmation réside justement dans l’organisation thématique de ses différentes soirées. En outre à chaque jour, son petit focus en particulier : séance ciné-club, soirée Art House, la soirée où tout peut arriver, séance découverte, séance de minuit, soirée Grindhouse, bref vous l’aurez compris il y’en a pour tous les goûts, de quoi ravir les plus pointilleux·ses !