Cette interview menée par l'association cherche à faire connaitre les origines du groupe de musique Eroina Music, un groupe français qui s'inspire de la culture cinématographique italienne. Le duo Eroina Music est composé d'Arnaud et de Natacha, et c'est un groupe de musique très unique dans ce qu'il fait. Leur production, le projet Eroina, raconte l'histoire d'une chanteuse pop qui se perd dans Cinecittà, un complexe cinématographique situé à Rome. Chaque chanson est le thème d'un film fictif dont elle est l'héroïne, d'où le nom Eroina qui signifie bien sûr "héroïne" en italien. Eroina Music nous fait l'honneur de répondre à nos questions pour cet entretien où nous avons découvert ce qui se passe dans les coulisses de leur art.
Asiles, folie et films d’horreur avec une psychologue
Fut un temps, les personnes considérées comme folles étaient isolées et internées dans des asiles, souvent dans des conditions inhumaines. Ces institutions ont longtemps été considérées comme des lieux de confinement plutôt que de soins, et les patient·e·s y étaient souvent traité·e·s de manière brutale et cruelle. Au Moyen Âge, la folie était considérée comme une possession démoniaque. Les patient·e·s étaient alors soumis·es à des exorcismes et à des pratiques brutales pour chasser le démon. Ce n’est qu’au 18ème siècle que la compréhension de la "folie" a évolué, passant d'une vision purement religieuse à une vision plus scientifique. Les asiles furent ainsi créés pour abriter les personnes considérées comme "folles". Au cours des siècles suivants, ces asiles ont continué à être utilisés pour confiner les personnes ayant des troubles mentaux, mais les pratiques d'internement ont évolué. Les asiles ont progressivement été remplacés par des hôpitaux psychiatriques. Les pratiques de soins ont commencé à se concentrer sur la réadaptation et la réinsertion sociale plutôt que sur le simple confinement. Malgré ces améliorations, les asiles et les hôpitaux psychiatriques ont souvent été associés à des pratiques inhumaines et à une mauvaise qualité de soins. Les films d'horreur ont souvent exploité ces thèmes, en les présentant comme des lieux effrayants et sinistres, peuplés de patient·e·s sous-traité·e·s et de médecins fous. Tout ceci a particulièrement influencé les films d'horreur et de genre des années 1970 et 1980, avec bien évidemment Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975) de Milos Forman. Ces films ont souvent présenté des scènes brutales et violentes, mettant en scène des patient·e·s et du personnel médical impitoyable, et ont souvent exploré les thématiques de l'isolement et de la folie. Au fil des ans, les films d'horreur ont continué à développer ces sujets, mais ils ont également commencé à explorer les conséquences de la stigmatisation et de la discrimination envers les personnes souffrant de troubles mentaux. Des films comme Shutter Island (2010) de Scorsese ou Split (2016) de Shyamalan ont montré comment les patient·e·s sont souvent exploité·e·s et sous-traité·e·s par les systèmes médicaux et sociaux qui prétendent les soigner. Mais tout ça, c’est du cinéma, me direz-vous. Qu’en est-il en vrai ? Quelle est la place du fantasme dans la folie transposée au cinéma ? Mais d’ailleurs, comment sait-on si on est fou·folle ou non ? J’ai posé quelques questions à B., psychologue clinicienne, en essayant de ne pas passer pour un psychopathe.
Violaine de Charnage, l’écrivenimeuse de chair et de sang
L’écrivenimeuse strasbourgeoise rend hommage au cinéma de genre avec des récits inspirés de slashers macabres, d'érotisme torride, de contes gothiques et bien d'autres. Violaine offre une littérature alternative, ou plutôt subversive de "mauvais genre". Entre sexe malsain, effusion de sang, humour noir, ambiance décalée et rébellion plutôt dark, le style jouissif de cette artiste nous plonge vers une décadence sans limite ! Des thématiques qui lui sont chères ponctuent ses ouvrages : liberté, violence, barbarie et féminisme. De ses Vilainologies perverses à ses Vilaines Nouvelles trash en passant par ses Contes Venimeux (des histoires revisitées sous un prisme terrifiant et hot), l'autrice alterne entre vengeance et violence féminine.
The Unborn, punk, horreur et politique
Rencontré sur une petite île lors du Lampedusa Infestival (organisé le collectif Askavusa), un festival alternatif en résistance contre le traitement inhumain des migrant·e·s venu·e·s en Europe depuis la Méditerranée, The Unborn est un groupe de street punk italien formé en 2015. C'est durant la projection de notre documentaire vivant Travail et Immigration sur la face d'une montagne, et autour d'un nombre incalculable de cafés que la rencontre avec The Shape, le chanteur de The Unborn, a eu lieu. Elle constitue encore aujourd'hui une magnifique surprise, une coïncidence engagée et engageante qui nous a marqué de façon indélébile. Leurs inspirations entre hard rock et films de genre, en particulier le Giallo, l'horreur ainsi que la science-fiction post-apocalyptique a resonné avec le projet Three Mothers Films, et notre lutte commune pour la tolérance a permis une chaleureuse camaraderie. The Shape a accepté de répondre à nos questions !
Nelson R Draegon, un réalisateur aux références intemporelles
Court-métrage de science-fiction horrifique, Space Monster est un film d'une durée de 33 minutes réalisé en autoproduction. Il soutient une mise en scène plus originelle du cinéma d'horreur aux effets spéciaux en grande partie réalisés sans l'intégration du numérique, allant jusqu'à reprendre l’effet de titrage de la séquence d’ouverture du film The Thing de 1951 et 1982 ou encore la technique de la demi-bonnette (double focale consistant à faire le point sur deux éléments différents de l'image) notamment utilisée par Brian de Palma et Quentin Tarantino. Nelson R Draegon et son équipe rendent ainsi hommage au cinéma de genre, et plus particulièrement aux films de science-fiction des années 1950 et aux slashers des années 1980.
Anisha Vialkoud, historien de la Sdorvie, nous parle de Sorgoï Prakov
C'est après une mystérieuse rencontre avec Anisha Vialkoud lors du FEFFS que nous avons décidé de capturer un moment historique et de filmer un entretien. Cet historien de la Sdorvie, visage caché, nous parle avec beaucoup de gentillesse de sa lutte et du film Sorgoï Prakov !
Piouzzz, un artiste éphémère qui mêle l’horreur à l’érotisme
Dessinateur consciencieux, Piouzzz m'a intriguée au premier regard. D'une esthétique feutrée qui oscille entre violence et sensualité, cet artiste met en scène des illustrations de personnages d'horreur et de femmes suaves, le tout à travers une patte plutôt provocante allant de ses inspirations punk à un stylisme gothique qui se mélange parfois à une élégance BDSM. Découvert lors d'une errance artistique dans les univers horrifiques du Net, Piouzzz est un illustrateur à l'esprit créatif et engagé, trop réaliste pour vivre uniquement dans ce monde fou. De l'onirisme d'un érotisme envoûtant aux horreurs exprimées pour pallier celles de la "vraie" vie, il nous entraine avec beaucoup d'authenticité et d'humour dans son univers de chimères sépulcrales.
Léo Pons, autopsie d’un jeune réalisateur passionné
J’avais précédemment sorti un article sur le court métrage de Léo Pons, intitulé Le Buron. Comme beaucoup de personnes ont apprécié l’article et ont découvert un tout jeune réalisateur, je me suis dit qu’il serait intéressant de poser à ce nouveau cinéaste rempli de talents quelques questions afin d’en savoir plus sur son parcours, ses aspirations mais aussi sur l’envers du décor de son dernier court-métrage !
Tim Despic, le compositeur de la musique du film Fall
En visionnant le film Fall (Scott Mann, 2022), j’ai été bluffé par la bande originale, que je vous invite à découvrir. Je vous invite d’ailleurs aussi à regarder le métrage, bien sûr, qui est un survival plutôt sympathique et haletant. Le compositeur de la musique du film, Tim Despic, a accepté de répondre à mes questions !
Blitz’Art, des squelettes en tout genre…
Rencontré sur la toile au gré de pérégrinations artistiques horrifiques, Blitz alias Blitz’Art est un artiste parisien, musicos de la première heure. Ses squelettes et autres créatures étranges renferment des symboliques, des rêves et des cauchemars... Entre un style BD cartoonesque et des ambiances surréalistes plutôt gothiques, Blitz nous entraîne dans son imaginaire à la fois sordide et attachant grâce à des illustrations à l'atmosphère presque burtonesque à mi-chemin entre horreur et fantasy.
Découpe des cadavres et balade à la morgue avec un médecin légiste
Comme le démontre très bien le documentaire RRRrrrr!! d’Alain Chabat, il était bien plus aisé d’être un meurtrieur ou un crimier à la Préhistoire qu’aujourd’hui. Quand une personne était manifestement décédée, l’investigation n’allait pas beaucoup plus loin qu’une observation sommaire, on écartait un peu la plaie pour voir quels organes étaient atteints et basta. Si... Lire la Suite →
Marie de Brauer, une actrice entre réalité alternée et réalité du terrain
Cama-Cruso, c’est LE found footage qu’il faut voir actuellement. Exclusivité Shadowz, le film suit l’enquête d’Anna, jeune journaliste, à propos d’un ARG (Alternate Reality Game) ayant pour décor un gîte situé dans les Landes. Mais est-ce vraiment un jeu ? Au fur et à mesure de ses découvertes, le doute va s’installer… Marie de Brauer, qui interprète Anna, a bien voulu répondre à nos questions !
Cannibalisme et gastronomie avec un chef cuistot
Dans le nord de l’Espagne, à quelques kilomètres de Burgos, se trouve le site archéologique d'Atapuerca. Découvert depuis plus d’un siècle suite à la construction d’une ligne ferroviaire, les fouilles ont réellement commencé dans les années 1960. Des squelettes humains trouvés dans les années 1970 et en 1994, dans une des quelques galeries que compte le site, on retrouve les restes d’une bonne dizaine de personnes, datant de 800 000 ans, à quelques vaches près. Détail curieux, ces ossements présentent des traces étranges : stries de boucherie, fractures anthropiques sur des os à moëlle, marques de décapitation… le tout réalisé par des outils en pierre et mélangé à des restes d’animaux. Les archéologues sont formel·le·s : nous sommes face aux toutes premières évidences d’un meurtre primitif, préhistorique. Mais il se murmure tout bas que cette scène plutôt effroyable serait aussi la preuve d’actes de cannibalisme, d’un lointain festin anthropophage sordide…
Le YouTubeur Mister Culte nous parle de sa chaîne et du cinéma de genre
Entretien @3mothersfilms avec le YouTubeur Mister Culte. Ce chroniqueur cinéma strasbourgeois nous parle de toutes sortes de films, avec une petite préférence pour le cinéma de genre.
Wafa Ben Belgacem, une actrice caméléon au grand sourire
Wafa a rejoint l'association Three Mothers Films lors du tournage du court-métrage Point d’Horizon, adaptation de la nouvelle éponyme de l’écrivain strasbourgeois Arnaud Niklaus.
Estelle Burckel, une comédienne touche à tout
Estelle a rejoint l'équipe de Three Mothers Films en 2018 pour le projet du court-métrage Point d'Horizon, adaptation de la nouvelle éponyme de l'écrivain strasbourgeois Arnaud Niklaus.
Léa Fehrenbach, une actrice à suspens
Léa a rejoint l'équipe de Three Mothers Films lorsqu'elle a découvert le projet du court-métrage Point d'Horizon, adaptation de la nouvelle éponyme de l'écrivain strasbourgeois Arnaud Niklaus.
Théo Bartholet, un comédien multifacette
Théo, en tant que comédien, a rejoint l'équipe de Three Mothers Films en 2018 pour le projet d'adaptation de la nouvelle Point d'Horizon, de l'écrivain strasbourgeois Arnaud Niklaus.
Mister Culte, un YouTubeur qui défend le cinéma de genre
Passionné de cinéma et notamment de films de genre, Mister Culte est un YouTubeur alsacien fana de lecture, de jeux vidéo, de musique, de super héros, de catch !
Arnaud Niklaus, l’écrivain de Point d’Horizon
Interview avec l'écrivain strasbourgeois Arnaud Niklaus à propos de sa nouvelle Point d'horizon et de son adaptation cinématographique produite par Three Mothers Films.