Slashers : attention, ça va couper… [Unboxing]

Le succès de la saga Halloween de Carpenter à la fin des années 1970 marque le commencement d'un déferlement de tueurs masqués au cinéma. Inséparables de leur arme blanche, ces serial killers ont le loisir commun d'assassiner des adolescent·e·s dans des conditions sordides. De Halloween à Vendredi 13, en passant par Scream, le livre Slashers retrace les origines et les temps forts de ce genre cinématographique. La mise à mort d'adolescent·e·s et de jeunes adultes devient un spectacle angoissant et les effusions de sang, de gore, frôlant le torture porn dans certains cas, se démocratisent. Le croquemitaine se glissant dans l'ombre prend forme humaine et se déchaîne avant d'être contré par une survivante, la final girl. Ce rôle qui détruira un bon nombre de clichés de genre au cinéma. Le slasher en dit long sur les sociétés dont il est issu. Des contes modernes qui renvoient la violence dont on les abreuve, des productions fauchées essayant tant bien que mal de faire du cinéma. Parfois satire sociale et politique, le slasher possède plus de symboles progressistes qu'on ne pourrait le croire. Des études sur le genre tendent à démontrer que le slasher dénote d'une visée moins sexiste qu'il n'y parait avec la mise en scène d'un tueur frustré et d'héroïnes survivantes...

Eroina Music, des chansons inspirées par le cinéma italien

Cette interview menée par l'association cherche à faire connaitre les origines du groupe de musique Eroina Music, un groupe français qui s'inspire de la culture cinématographique italienne. Le duo Eroina Music est composé d'Arnaud et de Natacha, et c'est un groupe de musique très unique dans ce qu'il fait. Leur production, le projet Eroina, raconte l'histoire d'une chanteuse pop qui se perd dans Cinecittà, un complexe cinématographique situé à Rome. Chaque chanson est le thème d'un film fictif dont elle est l'héroïne, d'où le nom Eroina qui signifie bien sûr "héroïne" en italien. Eroina Music nous fait l'honneur de répondre à nos questions pour cet entretien où nous avons découvert ce qui se passe dans les coulisses de leur art.

La Tortue rouge, un message universel

Ce n’est pas souvent que l’on tombe sur des œuvres comme celle-ci. Contemplative, en admiration devant la nature, La Tortue rouge nous fait réfléchir au sens de la vie et à la place de l’humanité dans ce monde. Ce film d’animation réussit cette prouesse sans qu’aucun mot ne soit jamais prononcé.

Calvaire : un cœur en hiver

Prendre du recul sur l'œuvre d'un cinéaste pour en dégager la ou les thématiques récurrentes permet bien souvent d'appréhender le fil rouge qui la sous-tend. Qu'il s'agisse du court-métrage Quand on est amoureux c'est merveilleux (1999), de Vinyan (2008), d'Adoration (2019) ou encore d'Inexorable (2022), on constate chez le réalisateur Fabrice Du Welz que la thématique de l’amour fou (et de son manque) et ses conséquences se trouvent au cœur de ces différents récits, en constituent la moelle, en impriment la pulsation. Le premier long-métrage du metteur en scène, Calvaire (2004), ne fait pas exception à la règle et s'impose comme un uppercut à la fois graphique, sensitif et émotionnel dont la force du souvenir n'a d'égale que la puissance qu'il dégage à chaque redécouverte. Retour sur le premier coup de maître de l'un des cinéastes contemporains les plus passionnants et talentueux.

Kwaidan, histoires et études de sujets étranges

Voilà plus de sept cents ans, à Dan-no-ura, sur le détroit de Shimonoseki, se déroula l’ultime bataille opposant le clan des Heike, parfois appelé Taira, et celui des Genji, ou Minamoto. En fin de compte les Heike perdirent à jamais – guerriers, femmes, enfants et même le futur empereur dont on parle à présent sous le nom d’Antoku Tennô. Des fantômes hantent donc la mer et les rivages depuis sept cents ans… De l’histoire tragique du clan des Heike à la rencontre inattendue entre le jeune Minokichi et la terrible Yuki Onna, c’est au travers d’histoires étranges que Lafcadio Hearn nous fait découvrir le Japon. Esprits tourmentés, malveillants ou bienveillants, hantises, amours éternels, réincarnations, malédictions, légendes ancestrales… Kwaidan est une lecture fantastique.

Massacre(s) à la tronçonneuse : 1974 – 2017, une odyssée horrifique [Unboxing]

Massacre(s) à la tronçonneuse est un beau livre écrit par Julien Sévéon (2020) qui retrace l'histoire de la saga des films aujourd'hui cultes, initiée par Tobe Hooper en 1974. Ce premier tome nous plonge dans le tournage des 8 films grâce auxquels Leatherface deviendra un personnage légendaire du cinéma de genre ! La création et l'apparition de ce maniaque sanglant à l'écran pose de nombreux soucis de censure en Angleterre, en Allemagne ainsi qu'en France. Mais Leatherface marque les esprits et le film reçoit rapidement le soutien de plusieurs réalisateurs tels que William Friedkin et Steven Spielberg. Massacre à la tronçonneuse divise le public, dépeint des problèmes de la société américaine et fascine par la violence de Leatherface.

The Secret : la fin et les moyens

La force du cinéma de Pascal Laugier réside notamment dans sa capacité à utiliser le genre pour développer des thématiques extrêmement fortes et universelles. Comment supporter la violence du monde (Martyrs) ? Peut-on échapper à la réalité (Ghostland) ? The Secret ne fait pas exception à la règle et contribue à parfaire les contours des obsessions du cinéaste qui semble film après film travaillé par les motifs de la dureté, du cynisme et de la violence de la société contemporaine et de la manière dont ils s'exercent sur l'individu. Est-il possible de s'y soustraire ? Comment y faire face ? De quelle manière accéder au bonheur ? Autant de thématiques passionnantes que Pascal Laugier développe au sein de sa filmographie, suscitant une réflexion salutaire chez le public.

3 films de genre de l’année 1932

En 1932, Freaks de Tod Browning nous transporte dans un cirque aux membres difformes et Scarface (Howard Hawks et Richard Rosson) révolutionne le film de gangster tandis qu'au Japon, Yasujirō Ozu sort les Gosses de Tokyo, une comédie dramatique muette et rebelle. Mais des films d'horreur marqueront également les esprits...

Le Prix du danger : la mort en direct

Adapté de la très courte nouvelle The  Prize of  Peril (1958) de l'auteur de science-fiction Robert Sheckley, Le Prix du danger sort sur les écrans français en  1983, soit presque 20 ans avant que ne soit diffusée sur TF1 l'émission Loft Story qui lança la première vague de télé-réalité dont les rejetons plus abrutissants et débilitants les uns que les autres pullulent encore aujourd'hui. Affirmer dès lors que le film de Yves Boisset fut visionnaire est un doux euphémisme, Nostradamus lui-même devant se mordre les doigts de n'avoir pas vu venir l'un des fléaux sociétaux les plus navrants de la double décennie qui vient de s'écouler. Cinéaste de gauche mettant en scène des sujets engagés (la guerre d'Algérie dans R.A.S, le racisme ordinaire dans Dupont Lajoie ou encore les liens entre justice et politique dans Le Juge Fayard dit "le Shériff"), Yves Boisset ne pouvait qu'être intéressé par l'histoire de ce chômeur qui décide de participer à une émission de télévision intitulée Le Prix du danger, au cours de laquelle un groupe composé de quatre hommes et d'une femme est chargé de l'éliminer avant qu'il ne parvienne à rejoindre le studio et à empocher 1 million de dollars.

Violaine de Charnage, l’écrivenimeuse de chair et de sang

L’écrivenimeuse strasbourgeoise rend hommage au cinéma de genre avec des récits inspirés de slashers macabres, d'érotisme torride, de contes gothiques et bien d'autres. Violaine offre une littérature alternative, ou plutôt subversive de "mauvais genre". Entre sexe malsain, effusion de sang, humour noir, ambiance décalée et rébellion plutôt dark, le style jouissif de cette artiste nous plonge vers une décadence sans limite ! Des thématiques qui lui sont chères ponctuent ses ouvrages : liberté, violence, barbarie et féminisme. De ses Vilainologies perverses à ses Vilaines Nouvelles trash en passant par ses Contes Venimeux (des histoires revisitées sous un prisme terrifiant et hot), l'autrice alterne entre vengeance et violence féminine.

Avatar : l’encyclopédie de Huginn & Muninn, voyage dans le monde des Na’vi

Aujourd’hui Three Mothers Films revient pour parler encore une fois d’Avatar, la voie de l’eau, non pas du film en lui-même mais plutôt de la fabuleuse encyclopédie parue aux éditions Huginn & Muninn en 2022. Les fans du deuxième film et de la saga en général peuvent se réjouir étant donné qu’il s’agit ici d’un merveilleux ouvrage à placer dans sa bibliothèque de cinéphile. Commençant par une préface de Sigourney Weaver, on se rend vite compte que l’encyclopédie est à la hauteur des attentes des fans de la saga Avatar. Tout d’abord, il est utile de préciser que l’ouvrage en lui-même est magnifique, à l’image de l’ensemble du catalogue de Huginn & Muninn. On navigue de manière fluide entre les 130 pages de ce petit bijou richement illustré et avec une profusion de détails plus que complets. Loin d’être une encyclopédie basique qui se contente juste de nous raconter des détails de tournages de films ou bien de résumer l’ensemble de l’œuvre, Huginn & Muninn fait le choix de s’entourer de l’équipe du film pour peaufiner sa rédaction. Ainsi on se retrouve face à un livre qui constitue le must have pour tous les fans de Na'vi. Au travers de la lecture, on découvre (voir on redécouvre pour certain·e·s) le monde complexe et fourni de James Cameron, en 7 chapitres qui proposent d'apporter de nombreuses connaissances sur la famille Sully, le clan Omatikaya, la RDA, le programme Recom , le clan Metkayina et bien d’autres.

Gliitch, le bug sous toutes ses formes

Je tiens à le dire tout de suite, je ne suis pas un énorme fan en général de ce sous-genre qu’est le found footage, simplement par pur affinité artistique mais aussi selon mes goûts. Loin de moi l’idée de faire mon fermé d’esprit bien entendu, j’ai tout de même regardé pas mal de films dans cette veine-là, que ce soit les [•REC], Blair Witch, VHS et autres joyeuseté du genre. Lorsque j’ai entendu parler de Night Shot (Hugo König, 2018), diffusé en exclusivité sur Shadowz, je me suis jeté dessus assez rapidement. Il faut dire que le postulat de base était alléchant : une production française indépendante menée par un réalisateur créatif nous proposant comme film un unique plan séquence. Si le film n’est pas exempt de défaut, force est de constater que le défi lancé par ce réalisateur fut à la hauteur du résultat : une ambiance oppressante au possible, une atmosphère glauque qui fonctionne tant le sanatorium fut utilisé dans toute sa complexité en termes de mise en scène. Il faut dire que mon excitation fut assez grande lorsque l’on m’a proposé de découvrir pour Three Mothers Films, le tout nouveau travail de Hugo König, intitulé Gliitch. On est ici encore face à une production quasiment indépendante, avec une approche cette fois-ci différente. Adieu l’unique plan séquence, le réalisateur revient cette fois-ci avec une nouvelle approche technique au travers d’une mise en scène plus « classique » : l’exploration du glitch, phénomène audiovisuel au travers duquel Hugo König va y insérer une dimension psychologique.

Nelson R Draegon, un réalisateur aux références intemporelles

Court-métrage de science-fiction horrifique, Space Monster est un film d'une durée de 33 minutes réalisé en autoproduction. Il soutient une mise en scène plus originelle du cinéma d'horreur aux effets spéciaux en grande partie réalisés sans l'intégration du numérique, allant jusqu'à reprendre l’effet de titrage de la séquence d’ouverture du film The Thing de 1951 et 1982 ou encore la technique de la demi-bonnette (double focale consistant à faire le point sur deux éléments différents de l'image) notamment utilisée par Brian de Palma et Quentin Tarantino. Nelson R Draegon et son équipe rendent ainsi hommage au cinéma de genre, et plus particulièrement aux films de science-fiction des années 1950 et aux slashers des années 1980.

Sorgoï Prakov ou le fantasme du snuff movie

Sorgoï Prakov, un jeune journaliste originaire de la Sdorvie, pays imaginaire situé entre la Russie et la Biélorussie, est commandité par ses producteurs pour faire le tour des capitales européennes et montrer « le rêve européen ». Il débute son périple à Paris, la ville lumière, et de ses monuments les plus célèbres. Mais rapidement, la visite de la capitale française semble piétiner et entrer dans une routine malsaine faite de rencontres superficielles et de fêtes nocturnes mondaines où l’alcool coule à flots. Les mésaventures se multiplient et lorsque les producteurs ne donnent plus de nouvelle à Sorgoï et le laissent bientôt sans argent, le rêve vire rapidement au cauchemar. Obstiné malgré tout à finir son reportage alors que la police de son pays le recherche, Sorgoï continue à filmer son périple parisien, mais à fur et à mesure que son budget diminue, le jeune journaliste sdorvien est obligé de « quitter » le Paris huppé, sombrant de plus en plus dans la marge tant d’un point de vue économique que d’un point de vue psychologique. Sorgoï entame alors une odyssée de violence et d’horreur.

L’Étrange Festival de Clermont-Ferrand, un évènement arverne sanglant et jouissif

Il faut le dire, le cinéma de genre français ne s’est jamais aussi bien porté que depuis ses dernières années, on assiste en outre à une myriade de nouveaux festivals tous aussi intéressants les uns que les autres, rassemblant des milliers de fans venu·e·s célébrer le cinéma de l’outrance, de l’interdit, de la transgression, mais surtout de la liberté. La cité arverne de Clermont-Ferrand ne fait pas exception à la règle car avec le très célèbre Festival du court métrage vient s’ajouter depuis maintenant 5 ans un événement qui attire de plus en plus de public à chaque édition : L’Étrange Festival (à ne pas confondre avec le festival du même nom qui se déroule sur Paris !). Ce tout jeune festival a fêté tout récemment, durant le mois de novembre, sa cinquième édition, qui fut un succès plaisant comme ont pu le confirmer les organisateurs de l’association « La Boite Noire » en charge de ce festival ! Et il faut le préciser, quelle édition ! Cette année, les amateurs et amatrices de frissons et d’émotions ont pu profiter d’une sélection de films pendant 6 jours, du 11 au 17 novembre ! La semaine fut bien remplie en termes de propositions horrifiques, entre vieux souvenirs, nouveautés dérangeantes et propositions artistiques déroutantes, l’Étrange Festival nous a fasciné·e·s, surpris·es mais surtout touché·e·s ! Au cours de la semaine, Three Mothers Films a pu assister à une programmation minutieusement choisie et brillante de par son éclectisme.

Politique & Religion : cinéma, polémique et censure

Les éditions LettMotif nous offre Politique & Religion (de la collection Darkness, censure et cinéma sous la direction de Christophe Triollet), un format de poche qui révise les liens inhérents entre la politique et le septième art ainsi que les nombreuses interdictions imposées aux contenus audiovisuels selon les pays et les cultures qui les diffusent. Comme pour Sexe & Déviances, Politique & Religion possède une dimension purement analytique, historique, juridique et culturelle de cette censure politique et religieuse. La politique et le cinéma sont intimement liés depuis que les industriels et le gouvernement ont vu dans le "cinoche" à la fois des bénéfices économiques réalisés sous forme d'événements et de divertissements grand public, ainsi qu'un avantage culturel en tant que passeur de messages et outil de propagande. Technique de communication hors pair, le cinéma se dévoile être un formidable moyen de déplacer les foules. Des pouvoirs publics aux institutions religieuses en passant par les lobbies et les entreprises, le cinéma intéresse de par sa capacité à transmettre, sous forme d'images des idées et des sensations. Le septième art se retrouve ainsi rapidement placé sous la tutelle de l'État, sous l'influence considérable des religions, ces institutions dites "sacrées" dans de nombreux pays qui édictent ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.

Piouzzz, un artiste éphémère qui mêle l’horreur à l’érotisme

Dessinateur consciencieux, Piouzzz m'a intriguée au premier regard. D'une esthétique feutrée qui oscille entre violence et sensualité, cet artiste met en scène des illustrations de personnages d'horreur et de femmes suaves, le tout à travers une patte plutôt provocante allant de ses inspirations punk à un stylisme gothique qui se mélange parfois à une élégance BDSM. Découvert lors d'une errance artistique dans les univers horrifiques du Net, Piouzzz est un illustrateur à l'esprit créatif et engagé, trop réaliste pour vivre uniquement dans ce monde fou. De l'onirisme d'un érotisme envoûtant aux horreurs exprimées pour pallier celles de la "vraie" vie, il nous entraine avec beaucoup d'authenticité et d'humour dans son univers de chimères sépulcrales.

Léo Pons, autopsie d’un jeune réalisateur passionné

J’avais précédemment sorti un article sur le court métrage de Léo Pons, intitulé Le Buron. Comme beaucoup de personnes ont apprécié l’article et ont découvert un tout jeune réalisateur, je me suis dit qu’il serait intéressant de poser à ce nouveau cinéaste rempli de talents quelques questions afin d’en savoir plus sur son parcours, ses aspirations mais aussi sur l’envers du décor de son dernier court-métrage !

Atom n°17 – Le Manga d’horreur [Unboxing]

Cet Atom "spécial horreur" nous plonge dans l'univers si particulier du manga d'horreur et de ses maîtres mangaka. Des origines du genre que l'on peut remonter jusqu'aux kamishibai (sorte de théâtre portatif d'images en diapositives dont le récit était conté par des artistes de rue) jusqu'à l'adaptation des nombreuses légendes urbaines en bandes dessinées, le manga d'horreur s'est popularisé peu à peu, de même que le cinéma horrifique nippon.

Le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2022, une petite semaine bien remplie !

Après la difficile période du Covid, le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg organisé par l'association Les Films du Spectre revient en force avec une programmation chargée, des rencontres avec des réalisateurs et réalisatrices ainsi que des compétitions, des rétrospectives et qu'une nuit excentrique avec des midnight movies plutôt coquins (L'Île aux femmes nues ; Dracula, vampire sexuel et Le Bras armé de Wang Yu contre la guillotine volante). Au fil des années, Le FEFFS est devenu l'un des rassemblements de cinéphiles le plus important en France, et particulièrement dans le Grand-Est. Master classes, conférences et projections d'œuvres entre nouveautés internationales intrigantes, rétrospectives de films plus classiques, thrillers et comédies noires en tout genre sont d'autant d'éléments qui montrent ce profond intérêt au cinéma dit "de genre". Des films fantastiques aux métrages plus alternatifs en passant par le jeux vidéo, l'évènement rassemble plusieurs de dizaine de milliers de personnes qui varient entre un public curieux et de véritables fans de ce cinéma "pas comme les autres".

Le Buron, un zoom horrifique sur le folklore auvergnat

Si le nom de Léo Pons ne vous dit rien, il est bon de rafraîchir la mémoire en ce début d’article aux quelques retardataires. Il est principalement connu pour avoir réalisé Le Hobbit du Cantal, œuvre certes parodique mais néanmoins très sérieuse et professionnelle sur la trilogie de Peter Jackson, en remplaçant la Terre du Milieu par l’Auvergne. Cette première aventure dans le monde du cinéma lui vaudra une petite reconnaissance en France ainsi qu’au sein de sa région natale, et même les éloges d’Elijah Wood lui-même.

Blitz’Art, des squelettes en tout genre…

Rencontré sur la toile au gré de pérégrinations artistiques horrifiques, Blitz alias Blitz’Art est un artiste parisien, musicos de la première heure. Ses squelettes et autres créatures étranges renferment des symboliques, des rêves et des cauchemars... Entre un style BD cartoonesque et des ambiances surréalistes plutôt gothiques, Blitz nous entraîne dans son imaginaire à la fois sordide et attachant grâce à des illustrations à l'atmosphère presque burtonesque à mi-chemin entre horreur et fantasy.

Sexe & déviances : la censure de la nudité, de l’érotisme et du sexe à l’écran

Les éditions LettMotif nous offre Sexe & déviances, un format de poche qui revient sur la censure du sexe au cinéma. Appartenant à la collection Darkness, censure et cinéma sous la direction de Christophe Triollet, Sexe & déviances révise les multiples interdictions auxquels sont confrontés les contenus audiovisuels "coquins" lors de leur passage sur grand écran. Cet ouvrage analytique aborde une approche historique, juridique et culturelle de la représentation de cette sexualité humaine montrée et vendue aux yeux d'un public. La question se pose alors : Art, représentation ou voyeurisme malsain ?

20 histoires de séquestration à l’écran

Enfermements possessifs, séquestrations morbides ou encore délires sadomasochistes, le cinéma regorge de films de torture psychologique et physique en tout genre ! Parfois purement brutaux et gores comme dans le torture porn, à mi-chemin avec l'érotisme des pinku-eiga nippons ou encore jouissifs dans le rape & revenge, ces œuvres nous invitent dans un univers où la violence est reine.

Fantask n°1, la tentation du mal

Pourquoi les méchants nous fascinent-ils autant ? C'est la question à laquelle tente de répondre cette nouvelle édition du magazine spécialisé dans la pop culture depuis 1969. D'abord publié par les éditions Lug avec la création de 4 numéros, Fantask revient en 2001 avec les éditions Semic le temps de 5 numéros pour stopper l'année d'après cette aventure renouvelée. Rodolphe Lachat, directeur de la rédaction, et Sabrina Lamotte, rédactrice en chef, relancent en 2021 le projet avec les éditions Fantask qui, en plus d'offrir de la bande dessinée et des dossiers thématiques compilés dans un magazine haut en couleur, propose une collection d'essais sur les cultures populaires !

Marie de Brauer, une actrice entre réalité alternée et réalité du terrain

Cama-Cruso, c’est LE found footage qu’il faut voir actuellement. Exclusivité Shadowz, le film suit l’enquête d’Anna, jeune journaliste, à propos d’un ARG (Alternate Reality Game) ayant pour décor un gîte situé dans les Landes. Mais est-ce vraiment un jeu ? Au fur et à mesure de ses découvertes, le doute va s’installer… Marie de Brauer, qui interprète Anna, a bien voulu répondre à nos questions !

Cama-Cruso, un found footage issu d’un ARG horrifique

Aux origines de Cama-Cruso (Dando, 2022), il y a un Alternate Reality Game angoissant sur des disparitions inquiétantes au gîte de la Came-Cruse. Le film Cama-Cruso disponible sur la plateforme Shadowz est une synthèse des contenus créés lors de ce jeu d'enquête horrifique disponibles sur les différentes réseaux sociaux. Ce fake documentaire à la Blair Witch découle d'une histoire interactive qui se déroule en ligne dans laquelle les choix et les actions des joueurs et des joueuses ont énormément d'impact sur le déroulement du récit. Avec plus de 12 millions de vues sur les réseaux, le gîte de la Came-Cruse devient le sujet d'une enquête d'internautes et autres intéressé·e·s, impliqué·e·s à développer l'intrigue.

3 films « du miel et du sang »

Éros et Thanatos n'ont cessé d'inspirer des récits de vie, des histoires et des œuvres en tout genre. Entre amour et mort, compassion et vengeance, passion et désir, voici une petite sélection des films de genre érotiques cultes.

Le Bal des folles, la psychiatrie au service du patriarcat

Film français réalisé par Mélanie Laurent, Le Bal des folles (2021) est tiré du roman éponyme de Victoria Mas publié en 2019. Ce drame quasi-historique croise des horreurs psychologique, médicale et surnaturelle avec des thématiques féministes et la remise en cause de ce qu'on pourrait appeler "une psychiatrie patriarcale". L'histoire nous plonge dans une France des années 1880 dans laquelle la Femme n'avait que peu de droits et dont la vie était dictée par leur père, leur époux ou leur frère. Dépendant ainsi d'un membre masculin de leur famille, les femmes étaient muselées et obligées de suivre les règles et les clichés habituellement imposés au genre féminin. Eugénie est une jeune femme souriante, bienveillante et passionnée de lecture et d'ésotérisme. Son attitude rebelle lui vaut parfois d'être rappelée à l'ordre par son père, en bon patriarche "dévoué" à sa famille espérant que sa fille puisse faire un beau mariage au plus vite, mais Eugénie cherche les mêmes droits que son frère dont elle est très proche. La femme possède également un don étrange qu'elle garde secrètement pour éviter de se faire interner. Elle a la capacité de voir et d'écouter les fantômes...

10 films de genre de l’année 1971

Alors qu’avec Orange Mécanique, Kubrick exploite une violence encore peu montrée au cinéma, Morissey offre à Candy Darling son rôle le plus important dans Women in Revolt. Pasolini adapte le recueil de nouvelles Le Décaméron et les mouvements antimilitaristes se voient représentés par Johnny s'en va-t-en guerre de Dalton Trumbo, drame qui inspira l’une des plus grandes chansons de trash métal, One de Metallica. L'année 1971 c’est également :

The Deep House, une plongée dans l’horreur assez convenue

Le duo Alexandre Bustillo et Julien Maury (À l'intérieur, Livide) fait partie de cette vague du cinéma de genre français que l'on voudrait voir plus souvent dans les salles. Et ils reviennent cet été avec The Deep House (2021) dont le concept de maison hantée sous-marine était attendu avec impatience. Le film nous présente un jeune couple d'américain.es, Tina et Ben, qui relatent leurs explorations urbaines sur Youtube.

8 films de l’imaginaire baroque

En mélangeant imaginaire, drames et excentricités, le cinéma baroque est un genre à part entière qui a changé la façon de créer des œuvres cinématographiques. Là où des œuvres plus classiques utilisent un schéma prédéfini par les codes, ce genre entrelace la narration avec le visuel pour créer une atmosphère surréaliste.

10 films de genre de l’année 1980

On retient de l’année 1980 et toute sa décennie, des films cultes pour le cinéma de genre, tels que Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato, The Fog de John Carpenter, Vendredi 13 de Sean S. Cunningham ou Shining de Stanley Kubrick, mais pas que...

Marianne, la Bretagne plongée dans les brumes de l’horreur

Nouvelle série française de fantastique/horreur réalisée par Samuel Bodin en 2019, Marianne retrace l'histoire d'Emma Larsimon, une écrivaine de genre horrifique pour adolescent.e.s qui retourne dans sa ville natale, Elden, à la suite d'événements étranges et morbides survenus à son bureau. Une ville dans laquelle, petite, Emma aurait vécu des événements traumatisants qui lui ont inspiré l'histoire de Marianne, une sorcière et épouse d'un démon qui s'amusait à la torturer dans ses cauchemars.

6 objets possédés du cinéma

Tout le monde connait les légendes d'objets possédés et maudits, causant des accidents étranges. Entre horreur et humour, voici 6 des films d'horreur mettant en scène des objets possédés !

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