« Vous ne pouvez pas réaliser votre propre film », « Vous devez avoir une armée de réalisateurs et de scénaristes et des millions de dollars de budget », et « Vous ne pouvez pas réussir en tant que réalisateur indépendant », telles sont les illusions que Lloyd Kaufman tente de briser avec son nouveau livre Direct Your Own Damn Movie! (Réalisez votre propre film !) publié en 2009. Ce précieux manuel de réalisation de films écrit par l'auteur de best-seller Make Your Own Damn Movie! et créateur des studios Troma, Lloyd Kaufman, et publié par les éditions Focal Press avec l'aide de l'acteur Kurly Tlapoyawa et de l'écrivaine Sara Antill. Cet œuvre est là pour aider les aspirant·e·s cinéastes à trouver leur propre voie en s'affranchissant de l'autorité tyrannique d'Hollywood, et aussi pour faire mourir son lectorat de rire en même temps.
It Comes at Night, de l’épidémie à l’inhumanité
Film d'horreur psychologique réalisé par Trey Edward Shults, It Comes at Night nous conte l'histoire d'une famille qui tente de survivre à une pandémie mystérieuse. Le film débute fort avec l'arrivée d'un couple, Paul et Sarah et de leur fils Travis dans la maison de campagne de Bud, le père de la femme. Contaminé par le virus, vomissant un fluide noir visqueux, Bud est mis à mort par Paul devant les yeux de Travis, jeté dans une tombe puis brûlé afin d'éviter toute propagation. La famille se barricade et profite d'une soirée de répit avant qu'un inconnu ne se glisse dans la maison la nuit tombée. Intercepté et attaché à un arbre en dehors de l'habitation, Paul vérifie d'abord que l'étranger ne souffre d'aucun symptôme avant de lui faire subir un interrogatoire...
3 films de genre de l’année 1935
Année de la sortie de Les Révoltés du Bounty de Frank Lloyd mais aussi du film Le Corbeau de Lew Landers, 1935 est également une période d'oppositions fortes au quatre coin du monde. Entre colonialisme et fascisme, l'Allemagne adopte Les Lois de Nuremberg qui discriminent sauvagement une partie de leur population en fonction d'une ethnie et Mussolini signe Les accords franco-italiens de Rome, acceptant une partie des territoires africains occupés par la France en échange d'un soutien clair de l'Italie lorsque l'armée allemande débutera son offensive... C'est dans ce climat troublé que des cinéastes offrent de nombreuses pépites du cinéma fantastique mais aussi des drames poignants sur les conditions sociales de leurs pays. Entre La Marque du vampire de Tod Browning, Le Bonheur, un film soviétique d'Alexandre Medvedkine et Sazen Tange, le pot d'un million de ryôs, le premier film de samouraï de Sadao Yamanaka, Ozu signe encore un drame social avec Une Auberge à Tokyo.
3 films de genre de l’année 1934
Année de Les Misérables (réalisé par Raymond Bernard) mais aussi du film d'animation de Walt Disney et Wilfred Jackson La Cigale et la fourmi, 1934 est également une année aux films de genre aussi étranges qu'originaux. Et tandis qu'au Japon, Ozu sort son Histoire d'herbes flottantes, le public découvre une Marlene Dietrich en Catherine II dans L'Impératrice rouge de Josef von Sternberg.
5 point & click cyberpunks à ne pas louper
Dès ses premiers supports, des livres tels que Le Cycle de Fondation d'Isaac Asimov initié en 1951 ou encore Le Meilleur des mondes (1931) de Aldous Huxley aux films Soleil Vert (Richard Fleischer, 1973), Blade Runner (Ridley Scott, 1982) ou le très funky New York 1997 (John Carpenter, 1981), la science-fiction est un terreau fertile pour des récits profonds qui questionnent notre rapport à la société et au monde. Les jeux vidéo ne font pas exception à la règle. Entre dystopie technologique et mise en scène de protagonistes désabusé·e·s dans un univers empli de violences et de crimes, le courant cyberpunk nous propulse dans un cadre gris et lugubre aux néons parfois criards qui se prêtent à la perfection à un plongeon virtuel vers une aventure interactive !
4 films sélectionnés par nos stagiaires !
Un grand merci à nos stagiaires de s'être prêtés au jeu de la rédaction ! Peu importe le nombre de mots, c'est avec leur propre style, leur propre analyse et ressenti qu'ils présentent les œuvres qui les ont marqués ces dernières années.
Knock at the Cabin : la fin des temps ?
M. Night Shyamalan fait incontestablement partie des cinéastes contemporain·e·s les plus sincères, intègres et passionnant·e·s de sa génération. Tissant film après film une filmographie d'une cohérence rare (exceptions faites du Dernier Maître de l'air (2010) et de After Earth (2013) qu'il regrette aujourd'hui d'avoir tournés), le réalisateur de La Jeune fille de l'eau (2006) développe des thématiques partant de l'individuel pour toucher à l'universel. Parmi elles, le motif de la foi imprègne la quasi-totalité de son œuvre, trouvant son acmé dans l'un de ses plus beaux longs-métrages, Signes (2002). Avec Knock at the Cabin (2023), le metteur en scène parvient à creuser encore un peu plus ce sillon en nous offrant son meilleur film depuis... Signes.
3 films de genre de l’année 1932
En 1932, Freaks de Tod Browning nous transporte dans un cirque aux membres difformes et Scarface (Howard Hawks et Richard Rosson) révolutionne le film de gangster tandis qu'au Japon, Yasujirō Ozu sort les Gosses de Tokyo, une comédie dramatique muette et rebelle. Mais des films d'horreur marqueront également les esprits...
10 autres films à (re)découvrir sur Freaks On !
Entre films japonais perchés et œuvres cannibales, Freaks On nous entraine vers le cinéma de l'étrange !
10 (premiers) films à déguster sur Freaks On !
La plateforme de streaming Freaks On dédiée aux films d’horreur, d'épouvante et thriller propose des perles du cinéma de genre ! Née d’une passion, celle de l'horreur et de l'étrange, Freaks On propose un contenu original à en faire pâlir plus d'un·e !
Avatar : la voie de l’eau – Plus loin, plus beau, plus fort
En 2009, James Cameron éblouissait une fois de plus le monde avec Avatar, remarquable fable animiste interrogeant notre rapport à la nature dans un geste lyrique et universel qui fit date. Une œuvre charnière pour le cinéaste qui remit au goût du jour une 3D tombée en désuétude depuis belle lurette et qui affola non seulement les mirettes et le cœur du public mais également les chiffres du box-office mondial. Ces derniers lui ayant permis de poursuivre l'aventure de sa saga, il aura fallu attendre 13 ans pour que la suite d'Avatar voit enfin le jour. Dire que l'attente en valait la peine relève du doux euphémisme tant le résultat pulvérise et dépasse tous les espoirs.
Cobra : la vie de Marion
En 1986, Sylvester Stallone sort des cartons successifs de Rambo II (Georges Pan Cosmatos) et Rocky IV (Sylvester Stallone). L'étalon italien est alors le roi du pétrole et a les coudées franches à Hollywood pour faire à peu près tout ce qu'il veut. Flashback. Lors de la production de Le Flic de Beverly Hills (1984), Stallone est envisagé pour y tenir le rôle principal (qui sera finalement décroché par Eddie Murphy). L'acteur décide alors de remanier le script à sa sauce, le rendant beaucoup plus violent et sombre que dans sa version originale. Ce scénario ne sera cependant pas adoubé par la production et l'acteur se verra écarté du projet. Qu'à cela ne tienne, notre homme le ressortira du tiroir deux ans plus tard pour en écrire la version qui sera utilisée pour Cobra.
Des monstruosités dévoilées dans Le Cabinet de curiosités à Pinnochio, une fable revisitée par Guillermo del Toro
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro est une série anthologique constituée de huit contes d'épouvante. Dans la lignée de Chair de poule, l'œuvre nous dépeint un ensemble de cauchemars étranges et de situations macabres dans lequel le fantastique possède une place liminaire. Au sein de cette collection d'atrocités répugnantes et viscérales visuellement varié selon la griffe des 8 artistes différent·e·s à la réalisation (Ana Lily Amirpour, Panos Cosmatos, Catherine Hardwicke, Jennifer Kent, Vincenzo Natali, Guillermo Navarro, David Prior et Keith Thomas), les ignominies fantasmagoriques d'un folklore maudit se mélangent aux horreurs réelles de l'histoire humaine. Entre critique du fascisme, avidité dévorante ou encore deuil d'un enfant, les "méchancetés" et les traumatismes de ce monde se métamorphosent en chimères funèbres prêtes à dévorer tout ce qui se trouve sur leur chemin. Un retour sur cette anthologie horrifique vous est proposé par les membres de la rédac' !
Oculus, le miroir des âmes
À l'instar de James Wan, Mike Flanagan n'a pas la prétention de révolutionner le cinéma de genre.
Oculus fait partie de cette nouvelle vague de films travaillant à dérouter le public. Côté histoire, notre réalisateur reprend les éléments de son court-métrage Oculus : The Man with the Plan (2006).
Si l’idée du miroir comme forme abstraite d’une entité démoniaque n’est pas vraiment originale, elle garantit tout de même un potentiel psychologique qui exige une mise en scène subtile et débarrassée de visuels tape-à-l’œil ou des jump scares sans subtilité. Nous suivons donc ici le combat de Kaylie (Karen Gilian) pour innocenter son frère Tim (Brenton Thwaites), et prouver que la mort de ses parents est en réalité l’œuvre d’un miroir maléfique, capable de manipuler l’esprit humain.
Horror in the High Desert, un fake true crime surprenant
Horror in the High Desert (Dutch Marich, 2021) est un film américain de type faux documentaire qui oscille entre found footage et true crime. Le métrage est présenté comme une vidéo explicative de la mystérieuse disparition de Gary Hinge, un jeune homme dont les passions sont le survivalisme et l'exploration de territoires sauvages dans la région désertique du Nevada. Le récit débute par les interviews de la grande sœur et du colocataire du disparu, qui parlent tour à tour du jour présumé de sa disparition.
6 séries qui nous parlent de cul en toute honnêteté
Hors de la pornographie, des films de romance aux rape & revenge movies macabres en passant par un érotisme léger souvent dépeint dans le cinéma, il y a aussi des œuvres plus directes, plus honnêtes, sur la sexualité. De l'orgasme fantasmé à la réalité d'une sexualité en constante évolution, souvent maladroite, parfois drôle, et bien évidement consentie. Ces moments de partage et de plaisir ont aussi leurs représentations dans des séries aussi bien déjantées qu'originales ! Et n'oubliez pas de garder l'esprit ouvert...
Leaving D.C. : The King of comedy
Débarquant en France plus de dix ans après son tournage datant de 2012, Leaving D.C., réalisé par Josh Criss, investit le cadre du found footage pour nous proposer un pur film de trouille, efficace, concis, angoissant. Un pur film de trouille donc, mais pas que.
Deadstream : Shawn et les revenant·e·s
En matière de found footage, ces dernières années nous avons eu notre lot : Blair Witch Project, [Rec], Paranormal Activity, un petit renouveau avec Host.
Deadstream est un petit nouveau du couple Vanessa et Joseph Winter, présenté au Midnight Movie du FEFFS 2022. Ayant raté la projection, quelle chance pour moi de le voir en exclusivité sur Shadowz ! Le film utilise habilement le concept du found footage à la sauce Web. Et les deux cinéastes pour leur premier long métrage arrivent à livrer une comédie à la fois drôle et horrifique.
Prince des ténèbres : la fin du monde selon Saint John
En 1986, John Carpenter ressort exsangue de l'échec public de Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin, devenu depuis un incontournable de sa filmographie. Las, désabusé, déprimé, il va alors se lancer dans l'écriture et le tournage de son film le plus sombre à ce jour, Prince des ténèbres (1987), deuxième volet de la trilogie de l'apocalypse qu'il forme avec The Thing (1982) et L'Antre de la folie (1994).
The Love Witch, une fable sensuelle et psycho !
Film américain réalisé par Anna Biller, The Love Witch (2016) nous présente les aventures d'Elaine, une sorcière moderne aux rêves romantiques, à la recherche d'un nouveau prince charmant suite au décès de son époux. Une esthétique des années 1960 dans un style quelque part entre la wicca et le new age plonge le public dans un conte de fée qui se transforme pourtant en cauchemar pour l'élu de son cœur.
Mother’s Day et les plaisirs du cinéma fait maison !
Il y a quelque chose dans Mother’s Day qui fait qu’on est obligé·e d’y revenir pour plusieurs visionnages. Car oui, Mother’s Day c’est l’emblème de ce cinéma qui reste coincé le cul entre deux chaises en plein année 1980, phase de transition entre un cinéma nihiliste aux productions sombres et pessimistes et une volonté d’apporter un grain de folie nouveau chez les jeunes réalisateurs. Parmi ces dernier, Charles Kaufman, frère de Lloyd Kaufman (coucou Troma Entertainment) nous bricole ici un gentil petit survival qui emprunte sans vergogne, mais avec intelligence dans les classiques du slasher et des œuvres les plus trash possibles (pour l’époque). Ainsi Mother’s Day se révèle un mélange judicieux entre la folie redneck de Massacre à la Tronçonneuse, et le cadre bucolique et forestier de Vendredi 13.
Deathrace 2000, courses kitsch et héritage
Nous sommes en l’an 2000, les États-Unis sont devenus une sorte de dictature, renfermée sur elle-même, dirigée par "Mister President". Un homme mystifié qui a décidé en 1979 suite à un krach mondial de mettre en place un nouveau sport, une sorte de jeu du cirque modernisé. Cinq duos sont au volant de cinq voitures et devront traverser les États-Unis en trois étapes, mais attention ! Tous les coups sont permis, et arriver premier ne fait pas forcément de nous le·la gagnant·e de l’épreuve. Non, il existe un système de points, que l’on rapporte en tuant des citoyen·ne·s sur la route, et selon son sexe ou sa catégorie d'âge, il rapporte plus ou moins de points. Nous voilà tombé·e·s dans une version adulte d’un cartoon bien connu…
Spider Baby, une toile du macabre
Réalisé en 1964 par Jack Hill, Spider Baby est ce que l'on pourrait qualifier de proto-Massacre à la tronçonneuse et La Maison des 1000 morts. Mais commençons par le commencement, à savoir l'histoire.
Meurtres sous contrôle : foi et libre-arbitre
"God told me to" (Dieu me l'a ordonné) répond un tireur embusqué en début de métrage au policier qui l'interroge sur les raisons qui l'ont poussé à abattre froidement 15 personnes au fusil depuis le sommet d'un château d'eau. Cette phrase, également titre original du film, porte en son sein le substrat sur lequel sera construit tout le propos du long-métrage. Car avec ce qui est considéré (à raison) comme son meilleur film, le cinéaste Larry Cohen entend éveiller les consciences sur les notions de foi, de religion, de secte et de libre-arbitre.
Starfish, le deuil sous forme d’apocalypse surréaliste
Starfish (A.T. White, 2018) est un film américain contant le véritable périple d'une jeune femme nommée Aubrey (Virginia Gardner) qui vient de perdre sa meilleure amie Grace (Christina Masterson). Entre flashbacks intimistes et l'invasion soudaine de monstres étranges, la femme va devoir faire face à ses peurs les plus profondes ainsi qu'à un sentiment de solitude terriblement puissant. Ce deuil difficile se mélange à un jeu de pistes afin de mettre la main sur les cassettes audio laissées par sa défunte amie, des enregistrements qui semblent avoir le pouvoir d'empêcher la destruction du monde...
M.F.A., une serial killeuse contre la culture du viol
Natalia Leite (à la réalisation) et Leah McKendrick (au scénario) nous offrent M.F.A. (2017), une petite perle horrifique et engagée qui explose certains codes du rape & revenge. Tandis que le genre du "viol et vengeance" se contente habituellement de montrer le triomphe de la revanche d'une femme sur son ou ses violeurs, M.F.A. va plus loin en nous proposant la transformation psychologique d'une protagoniste timide et réservée érigée peu à peu en une véritable justicière psychopathe. Elle ne s'arrêtera pas au meurtre (accidentel) de son agresseur et sombrera vers une vague d'assassinats de tous les violeurs qui ont le malheur de croiser sa route. Refusant son statut de victime, devenant alors une survivante d'agression sexuelle, Noelle se change en une tueuse accomplie, furtive et organisée.
Creepshow 2, l’horreur continue
Creepshow... Véritable madeleine de Proust pour l'ensemble des fantasticophiles en culottes courtes des années 80, l'on pourra dire qu'il aura marqué son époque et est aujourd'hui un film culte et indispensable dans toutes bonnes DVDthèque. Réalisé en 1982 par George Romero, il aura droit à sa suite en 1987, cette fois-ci réalisée par Michael Gornick, Romero se contentant d'être au scénario.
Voyage au bout de l’enfer, ou la communauté à l’épreuve
Le 9 avril 1979, lors de la 51e édition de la cérémonie des Oscars, John Wayne remet au réalisateur Michael Cimino l'Oscar du meilleur film pour The Deer Hunter (Voyage au bout de l'enfer). Au-delà de la remise du prix proprement dite (le film décrochera par ailleurs quatre autres Oscars), c'est un passage de relais qui s'opère sur la scène du Dorothy Chandler Pavillon ce soir-là, celui de l'ancien au Nouvel Hollywood, dont Voyage au bout de l'enfer constitue incontestablement l'acmé. Michael Cimino, cinéaste démiurge et mégalomane, aura ainsi réalisé le plus grand film de ce mouvement cinématographique, tout en mettant en scène en 1980 celui qui l'enterrera définitivement (Heaven's Gate ou La Porte du paradis). Mais ceci est une autre histoire... Pour l'heure, revenons à Voyage au bout de l'enfer, chef-d'œuvre à la puissance émotionnelle, thématique et formelle phénoménale.
Celui qui hantait les ténèbres, l’horreur indicible de Howard Phillips Lovecraft
Publiée en 1935, Celui qui hantait les ténèbres est une nouvelle horrifique policière de Howard Phillips Lovecraft qui retrace le journal personnel d'un écrivain du nom de Robert Blake. Artiste et auteur de l'occulte qui cherchera à en découvrir toujours davantage sur la mystérieuse église et le sombre clocher qui l'intrigue et le rend fou petit à petit... Des découvertes étranges et lugubres, une atmosphère sinistre, des visions sur une infinité de mondes glacials, la possibilité d'une possession démoniaque sont autant de faits à étudier et à analyser d'après les notes de Robert Blake.
20 histoires de séquestration à l’écran
Enfermements possessifs, séquestrations morbides ou encore délires sadomasochistes, le cinéma regorge de films de torture psychologique et physique en tout genre ! Parfois purement brutaux et gores comme dans le torture porn, à mi-chemin avec l'érotisme des pinku-eiga nippons ou encore jouissifs dans le rape & revenge, ces œuvres nous invitent dans un univers où la violence est reine.
Spike Lee, un cinéaste controversé (Régis Dubois, 2019, LettMotif)
Spike Lee, un cinéaste controversé est un livre de Régis Dubois édité par LettMotif éditions. C’est la première monographie consacrée au cinéaste afro-américain newyorkais. L’auteur nous plonge dans la carrière d’un des plus importants réalisateurs américains de l’ère moderne à travers un récit chronologique passionnant à l’écriture fluide et dynamique. Un livre qui vient combler un manque inacceptable dans la bibliographie française consacrée au cinéma.
10 œuvres cannibales qui donnent faim !
Entrée, plat et dessert ? Comment déguster la chair humaine ? En cachet, sous vide, au barbecue ou même crue, la viande humaine attire les cannibales et autres psychos !
Fresh, des escalopes de femmes au menu
Disponible sur Disney +, Fresh (2022) est un thriller américain écrit par Lauryn Kahn et réalisé par Mimi Cave. Avec son harmonieux acting entre improvisation et dialogues écrits, le film nous balance dans la mésaventure sanglante de Noa. La jeune femme cherche à rencontrer l'amour via des applis de rencontres. Désespérée par les dick pics et ses dates avec les misogynes habituels, Noa fait finalement la rencontre de Steve, un homme charmant et drôle qu'elle croise au supermarché du coin. Le feeling passe bien, la discussion s'annonce intéressante. Iels se donnent alors rendez-vous et finissent dans une belle maison éloignée de la ville que l'homme utilise pour son travail. Une soirée romantique s'offre alors au duo et iels entament une relation amoureuse. L'alchimie entre Daisy Edgar-Jones et Sebastian Stan fait de cette première partie de film, une comédie romantique qui aurait pourtant pu se montrer adorable. Le générique apparait ainsi au 1/3 de l'œuvre et on sait qu'il y a un HIC. C'est bien trop beau pour être vrai ! Très rapidement, le film change de ton. Noa se rend compte qu'elle a été droguée et s'effondre sur son partenaire. D'une façon terriblement violente, la femme va se rendre compte que Steve n'est pas le mec cool qu'elle espérait. Enchainée dans un sous-sol lumineux et minimaliste, Noa apprend de la bouche de son ancien amant qu'il va littéralement la bouffer. Le boulot du mec ? Découper (exclusivement) des femmes pour des blindax aux appétits cannibales et aux fantasmes assez particuliers afin d'en envoyer des morceaux sous vide aux quatre coin du monde. Parfois comiques, des dialogues d'un naturel déroutant viendront alors ajouter du réalisme à cette situation si improbable. Fresh bascule si rapidement dans le thriller horrifique aux étapes de plus en plus sanglantes et malaisantes qu'il explose comme une bombe au visage.
6 explorations qui tournent pas très bien
Pour une p'tite exploration entre potos, vous seriez plutôt motivé·e·s pour une visite dans une grotte des Appalaches, de l'urbex dans un sanatorium nazi hanté ou un ancien village perdu dans les montagnes du Japon ?
The Innkeepers, l’effroyable hôtel
Disponible sur Freaks On et réalisé en 2011 par Ti West, réalisateur entre autre de l'excellent The House of The Devil, The Innkeepers démontre une fois de plus le talent que possède notre homme. Sur un thème classique d'histoire de fantômes situé dans un hôtel, endroit qui a été peu exploité dans le cinéma de genre même si The Shining de Kubrick vient en tête dès que l'on pense à ce lieu, Ti West impose sa patte.
3 films « du miel et du sang »
Éros et Thanatos n'ont cessé d'inspirer des récits de vie, des histoires et des œuvres en tout genre. Entre amour et mort, compassion et vengeance, passion et désir, voici une petite sélection des films de genre érotiques cultes.
3 miroirs mystérieux à l’écran
Dès le Miroir, mon beau miroir... de Blanche-Neige et les Sept Nains (Walt Disney, 1937), le miroir n'a cessé de hanter les productions audiovisuelles. Comme dans les mythes, les légendes et les contes, ses apparitions à l'écran n'en demeurent pas moins énigmatiques. Avec des adaptations cinématographiques de légendes urbaines - du célèbre Candyman (Bernard Rose, 1992) aux nombreux portages de la fameuse Bloody Mary à l'écran-, le miroir prend une place importante dans l'une des plus grandes saga d'horreur américaine avec l'opus Amityville: Darkforce (John Murlowski, 1993) avant de redevenir un passage symbolique dans Matrix 4 (Lana Wachowski, 2021). Ce réflecteur entre deux mondes nous offre un angle étrange d'une réalité comme en témoigne le miroir de Risèd d'Harry Potter à l'école des sorciers (Chris Colombus, 2001). Il reflète davantage nos perceptions que la réalité physique et se transforme en un chemin de traverse entre les mondes.
Jakob’s Wife, une émancipation gore et burlesque
Film d'horreur américain, Jakob's Wife (Travis Stevens, 2021) mêle avec brio humour, gore et thriller dans une aventure fantastique et déjantée. Ce conte d'émancipation féminine retrace l'histoire peu commune d'un couple qui connait quelques difficultés à s'épanouir. Une femme désabusée du nom de Anne (Barbara Crampton) est mariée à un pasteur peut-être doué dans son travail mais incapable de prendre en considération les envies de sa femme. Anne s'ennuie, elle rêve d'autre chose et se rend compte qu'elle prend soin de lui depuis leur mariage en ne demandant jamais rien en retour. Tandis qu'il fait de beaux sermons à la messe sur le rôle d'une épouse, il se comporte d'une façon déconcertante avec la sienne. Tout va basculer lorsqu'elle va retrouver son ancien amour dans un moulin abandonné qu'iels doivent rénover ensemble. Après avoir échangé quelques baisers, le duo fait la rencontre d'une créature invisible qui changera la vie de la femme à tout jamais...
3 films « que jeunesse se passe »
Vous avez des enfants ? Vous voyez vos neveux et nièces à Noël ? Voici une petite sélection de films dans laquelle nos chères progénitures ne sont pas toujours des anges...
Evil Dead, le classique intemporel
Réalisé en 1981 par Sam Raimi, Evil Dead raconte l'histoire de cinq ami·e·s qui décident de passer du bon temps dans une petite maison au fond des bois, loin de tout. En découvrant un magnétophone dans la cave, et en écoutant la bande, iels réveilleront des démons et se feront posséder un·e à un·e. Un scénario ultra-classique qui a pourtant laissé une marque indélébile dans le monde du cinéma de genre. Comme quoi la simplicité peut être diablement efficace. Sam Raimi, alors âgé de 20 ans, embarque avec lui sa bande de potes, sans se douter que son métrage, des décennies plus tard, gardera intacte son aura de film culte.
7 bricolages qui tournent mal
Si un bon bricoleur ne fait pas forcément un bon tueur, les outils de bricolages font cependant partie des armes préférées des psychopathes mis en scène dans les films d’horreur. Voici un top des films dont le hobby du bricolage peut s'avérer mortel !
6 autres films à voir absolument sur Shadowz !
Suite de notre Top 6 consacré aux films diffusés sur Shadowz, la plateforme de screaming. Entre rednecks espagnols, Home invasion hyper violent, tortionnaire nazi, démon dévoreur d'humain·e·s, adepte de VHS de rencontre et infirmière toxicomane, les soirées de cinéma promettent d'être plus qu'excitantes !
The Old Ways, le rite de passage d’une bruja
The Old Ways (Christopher Alender, 2020) est un film d'horreur américain qui nous conte l'histoire de Cristina Lopez, une journaliste mexico-américaine, qui se rend à Veracruz afin de réaliser un reportage sur la sorcellerie et le chamanisme au Mexique. Petite, Cristina a vu sa mère mourir durant un exorcisme. Elle fut par la suite confiée aux services de protection de l'enfance avant de devenir journaliste à Los Angeles. Petit à petit, le film nous révèle les véritables raisons qui ont poussé Cristina à revenir auprès de sa culture natale.
10 films de genre de l’année 1971
Alors qu’avec Orange Mécanique, Kubrick exploite une violence encore peu montrée au cinéma, Morissey offre à Candy Darling son rôle le plus important dans Women in Revolt. Pasolini adapte le recueil de nouvelles Le Décaméron et les mouvements antimilitaristes se voient représentés par Johnny s'en va-t-en guerre de Dalton Trumbo, drame qui inspira l’une des plus grandes chansons de trash métal, One de Metallica. L'année 1971 c’est également :
Fear Street, une trilogie d’horreur à la Chair de Poule
Adaptée de la série littéraire de R. L Stine (Chair de Poule), la trilogie Fear Street narre l'histoire de deux villes voisines de l'Ohio, Sunnyvale, peuplée d'ados populaires et de parents riches aux hautes fonctions, contre Shadyside ou "Shittyside" pour les intimes, aux familles tortueuses et jeunes loosers.
8 films de l’imaginaire baroque
En mélangeant imaginaire, drames et excentricités, le cinéma baroque est un genre à part entière qui a changé la façon de créer des œuvres cinématographiques. Là où des œuvres plus classiques utilisent un schéma prédéfini par les codes, ce genre entrelace la narration avec le visuel pour créer une atmosphère surréaliste.
Scare Me, du cinéma à la littérature horrifique…
Scare Me (Josh Ruben, 2019) est un film américain de style comédie horrifique qui nous présente un huis clos de nuit particulièrement bien réalisé entre deux écrivain·e·s d'histoires d'épouvante, l'une à succès, l'autre perdu dans ses frustrations et des échecs. Un duo intéressant avec des qualités et ses défauts marqués qui en font des personnages très humains, pour le meilleur et pour le pire...
Honeydew, l’horreur multiple d’une Amérique profonde…
Écrit et réalisé par Devereux Milburn (2020), Honeydew est un film d'horreur américain mettant en scène Sam (Sawyer Spielberg) et Rylie (Malin Barr), un couple qui bat de l'aile, ayant décidé de faire une virée à la campagne pour se changer les idées. Ayant planté leur tente sur un terrain appartenant un vieux fermier du nom d'Eulis (Stephen D'Ambrose), le duo en sera délogé puis trouvera refuge à l'intérieur d'une étrange maison peu hospitalière dans laquelle séjournent Karen (Barbara Kingsley), une vieille fermière assurée, et Gunni (Jamie Bradley), son fils échiné et... très particulier.
7 œuvres du cinéma de genre carnavalesque
Parc d'attraction terrifiant, cirque anxiogène, foire horrifique et fête de fantômes... Dans le cinéma de genre, ces festivités ne sont pas toujours joyeuses...
7 films de genre des années 60
Avec des films tels que Psycho d’Alfred Hitchcock ou encore Le Voyeur de Michael Power, tous deux sortis en 1960, les années soixante marquent un tournant dans le cinéma de genre. En incluant des sujets plus dramatiques et morbides pour en faire des œuvres plus expérimentales, certaines métrages ont marqué cette décennie...