Particulièrement prolifique en thrillers et en films de genre, le cinéma sud-coréen ne cesse de fasciner un public mondial. Très critique des médias, de la politique et de l'organisation de la société en générale, les artistes de Corée du Sud n'oublient pas de représenter les injustices et malédictions au féminin...
Sadako (2019), le mythe se répète et s’adapte
Après une adaptation américaine un peu ratée de la légende de Sadako, Le Cercle: Rings, le célèbre onyrô revient dans un film japonais du nom minimaliste de Sadako (2019) réalisé par son créateur, Hideo Nakata.
Okko et les fantômes : un ryôkan, des onsen et des yûrei en une adorable fable fantastique
Film d'animation japonais, Waka Okami wa Shogakusei ! ou Okko et les fantômes (Kitaro Kosaka, 2018) retrace l'histoire d'une jeune fille pleine de vie, Seki Orikon du surnom de Okko, qui devient l'apprentie aubergiste du ryôkan tenu par sa grand-mère, suite à la disparition de ses deux parents, décédé.e.s dans un accident de voiture. Ce film, plein de bons sentiments et de joie de vivre, est une véritable ode à l'acceptation de la vie, de ses moments de joie mais aussi ses tristesses, sur un fond traditionnel japonais.
Kaidan, un conte de Fantômes du marais de Kasane : du kabuki au kaidan eiga
Réalisé par Hideo Nakata, Kaidan (2007) est un film d'horreur japonais appartenant à la série de films J-Horror Theater avec Premonotion (Tsuruta Norio, 2004), Reincarnation (Takashi Shimizu, 2006), Retribution (Kiyoshi Kurosawa, 2007), Infection aka Kansen (Masayuki Ochiai, 2004) et Kyofu (Hiroshi Takahashi, 2010). Kaidan nous conte l'histoire d'amour de Shinkichi, un jeune vendeur de tabac, avec Oshiga, une professeure de shamisen plus âgée. Un beau jour, le couple se dispute provoquant une blessure sur le visage de la femme. Cette égratignure s'infecte et devient mortelle, Oshiga demande alors une seule faveur à son jeune amant : être là le moment où elle rendra son dernier souffle. L'homme manque à sa promesse provoquant une terrible malédiction.
Le Conte de la Princesse Kaguya, un film d’estampes lumineuses
Film d'animation du studio Ghibli, Le Conte de la Princesse Kaguya (Isao Takahata, 2013) nous conte une histoire magique, presque mystique, sur la condition des Femmes au Japon avant l'ère Meiji. Une ode à la liberté pleine de joie de vivre mais aussi de souffrances subies dans un monde aristocratique.
Infection (Kansen), la thématique de la contagion dans un univers de fantômes japonais
Infection (Kansen) réalisé par Masayuki Ochiai en 2004 est un kaidan eiga (film du J-horror) traitant de la thématique de la maladie et de ses origines nébuleuses. Ce film d'horreur japonais fait partie de la série de six films du nom de J-Horror Theater, réalisée par six réalisateurs avec Premonotion (Tsuruta Norio, 2004), Reincarnation (Takashi Shimizu, 2006), Kaidan (Hideo Nakata, 2007), Retribution (Kiyoshi Kurosawa, 2007) et Kyofu (Hiroshi Takahashi, 2010).
4 serial killers au cinéma
Envie de jouer les enquêteurs et rentrer dans l'esprit de tueurs maniaques et psychopathes ?
6 maisons hantées dans l’audiovisuel
Envie d'une petite virée dans les recoins sombres d'anciens manoirs ? Voici 6 films ou séries pour partir à la recherche de phénomènes étranges et d'horreurs insoutenables !
Exte: Hair Extensions, des mèches de cheveux vengeresses
Réalisé par Sion Sono, Exte (2007) est un film d'horreur japonais, un yûrei-eiga, mettant en scène des cheveux maléfiques prêts à exterminer tout sur leur passage. Humour, me diriez-vous ? Ce film se veut très sérieux. Connaissant l'amour nippon pour les yûrei, ces fantômes souvent féminins vêtues de blanc au long cheveux d'un noir de jais, Exte nous conte la malédiction d'une jeune femme enlevée et sauvagement assassinée par des trafiquants d'organes.
5 films d’horreur sur les liens du sang
Connaissez-vous vraiment votre famille ? Sœurs cachées ou sociopathes, frères siamois, terribles secrets de famille, voici un top 5 des liens de sang du cinéma d'horreur.
Fate/stay night : Unlimited Blade Works, une mascarade mythologique
Réalisé par le studio Ufotable, Fate/stay night : Unlimited Blade Works (2015) est une série d'animation de dark fantasy/thriller nippone mettant en scène La Grande Guerre du Saint-Graal, une guerre magique dans laquelle sept masters, des mages, mages invoquent sept servants, des esprits des héros mythologiques de l'humanité (répartis en sept classes : Saber, Lancer, Berserker, Rider, Caster, Assassin, Archer) pour livrer une bataille sanglante dans l'espoir d'obtenir le Saint-Graal et ainsi réaliser leurs souhaits.
Le Manoir du chat fantôme, le rêve d’un Allan Poe nippon ?
Réalisé par Nobuo Nakagawa (1958), Le Manoir du chat fantôme aka Bôrei kaibyô yashiki est un film classique du cinéma d'horreur japonais. L'ancien manoir présenté dans la pénombre, le noir et le blanc fantasmagoriques de l’œuvre, les couleurs soudaines des souvenirs racontés en images, des ombres projetées sur les murs en papier blanc de la demeure, une ambiance de légende doublé d'un univers sombre, la maladie de l'épouse qui fait d'elle une « entité de l'entre-deux », ce film nous remémore le monde d'Allan Poe ou de H.P. Lovecraft qui aurait fusionné avec les ectoplasmes des célèbres Kaidan, Histoires étranges, de Lafcadio Hearn dans un environnement à la jidai-geki style !
Re : Mind, du ijime à la torture psychologique ?
Faisant encore une fois preuve d'une originalité angoissante, le cinéma japonais nous offre Re : Mind (2017) de Furukawa Go, Ishida Yusuke et Uchikata Akira, un drama Netflix dérangeant qui met en scène onze jeunes lycéennes prisonnières d'un jeu d'enquête sur la thématique du harcèlement scolaire, de la justice, et des réseaux sociaux. Loin du gore de Battle Royal (2000, Kinji Fukasaku) et de l'humour de Sayonara Zetsubou Sensei (2007, Studio SHAFT), le J-drama Re : Mind est à classer dans le domaine du thriller en huis clos particulièrement WTF.
Til Death Do Us Part, la mort sous tous ses aspects
Til Death Do Us Part (2019) est une anthologie du cinéma de genre (thriller, fantastique, horreur) en provenance de Taïwan constituée de sept histoires courtes ayant comme thématique la mort. Ces sept histoires courtes nous conte un monde où la mort est, à l'instar de l'être humain, très complexe, parfois triste, parfois nécessaire, parfois joyeuse (tout dépend alors du point de vue de « celui qui reste »).
River’s Edge, désillusion au bord de l’eau
Adaptation du manga seinen éponyme (Kyoko Okazaki, 1994), River's Edge aka Ribâzu ejji (Isao Yukisada, 2019) est un film original Netflix dramatique, un poil horreur, mettant en scène un groupe d'adolescent.e.s perturbé.e.s uni.e.s par un secret aussi bien glauque que mystérieux.
Kingdom, des zombies à la mode médiévale sud-coréenne
Et voilà encore une série originale Netflix mélangeant les genres. Ici, horreur et drame historique fusionnent avec finesse et brio. Kingdom aka Kingdeom (Kim Eun-hee et Kim Seong-hun, 2019) montre, encore une fois, le génie du cinéma sud-coréen. Un genre horrifique tenace et surprenant à vous faire frémir lorsque le crépuscule arrive. D'une trame historique et politique, Kingdom nous transporte dans un monde médiéval-fantastique à l'allure d'un bon livre de Stephen King.
Oh my Ghost, un drama fantastique aux passions thaïlandaises
Remake thaï du drama coréen Oh my Ghost (Yoo Je Won, 2015), Oh my Ghost (2018) est un lakorn (série télévisuelle thaïlandaise ayant pour sujet le drame et la romance) mêlant le célèbre humour thaï, l'horreur d'un folklore thaïlandais très riche, la romance et le fantastique. Tout ça dans une ambiance totalement déjantée.
Girl from nowhere, humour, horreur et karma
Série audiovisuelle d'origine thaïlandaise, Girl from nowhere (2018) met en scène une mystérieuse jeune fille du nom de Nanno (jouée par l'actrice Chicha Amatayakul) allant d'école en école après avoir mis en lumière l'hypocrisie et les déviances des étudiant·e·s et de leurs enseignant·e·s.
Les fantômes de l’Asie dans l’audiovisuel
Tout comme les œuvres du cinéma fantastique et notamment d'horreur (qui sont très en vogue dans l'aire culturelle asiatique et à l'International), les jeux vidéos et l'animation s'exportent également en grand nombre ainsi que la littérature, en particulier la bandes-dessinée, et notamment le manga, font écho dans la pop culture française et occidentale.
P (La Possédée), magie noire et vices citadins
P (La Possédée) est un film d’horreur britano-thaï réalisé par Paul Spurrier (2010) qui retrace l’arrivée en ville, à Bangkok, d’une jeune fille, Aaw, originaire d'un petit village du fond de l’inquiétante jungle thaïlandaise.
3 films du cinéma d’horreur thaïlandais
Ghost Coins, un film sur le karma; Hashima Project, un tournage de documentaire sur une île maudite et 9-9-81, une magnifique anthologie de courts-métrages horrifiques...
3 croyances japonaises à l’écran
Terre peuplée d'esprits et de dieux en tout genre, le Japon possède des croyances et superstitions qui peuvent paraître étranges pour l’œil occidental. Entre horreur et humour, ces croyances sont encore aujourd'hui rapportées dans de nombreux médias nippons.
Kuroneko, un conte en noir et blanc
Poétique et d'une atmosphère magique rare, Kuroneko/The Black Cat est un film japonais réalisé par Kaneto Shindo et sorti en 1968. Véritable fable horrifique, cette oeuvre nous conte l'histoire de deux femmes, une mère et sa belle-fille, victimes d'une guerre durant laquelle elles se sont faites violées puis tuées par une bande de samouraïs. Leur rancune ne pouvant être effacée, elles renaissent sous la forme d'un esprit-chat (bakeneko) et font le serment de tuer tous les samouraïs.
AKB Horror Night Adrenalin no Yoru, une sombre anthologie de courts-métrages
Cette anthologie de 42 courts-métrages d'horreur met en scène un panel de jeunes femmes, interprétées par les membres d’un groupe féminin d’Idols de J-pop du nom de AKB48, vivant des expériences terrifiantes et des histoires de fantômes en tout genre.
Hayao Miyazaki, le rêve en animation
Des œuvres d'une grande complexité où chaque personnage défend ses propres intérêts et ses valeurs, qui ont réussi à toucher les nouvelles générations fatiguées du manichéisme de la guerre froide et du simplisme de la plupart des dessins animés de l'époque. Les thèmes récurrents dans ses œuvres sont les relations de l'Homme avec la nature, l'écologie et la technologie ainsi les conflits qui séparent les humains entre eux.
Princesse Mononoké (Mononoke Hime) de Hayao Miyazaki, 1997
Princesse Mononoké (Mononoke Hime) de Hayao Miyazaki by Nausicaa, s’essayant à sa première rédaction et analyse de film en commençant par son film d'animation préféré.
5 films d’horreur à (re)découvrir
Horreur, magie et fantastique ! Voici une petite sélection de 5 films d'horreur à découvrir ou à redécouvrir avec des ami.e.s ou sous la couette !