L’Échine du Diable, un conte d’horreur

L'Échine du Diable est le troisième long-métrage de Guillermo Del Toro.
Ses films sont souvent caractérisés par leur traitement minutieux du genre horrifique. L'Échine du Diable ne fait pas exception à la règle, inspiré par la littérature gothique anglo-saxonne comme Machen ou Sheridan, ou par des films comme La Nuit du Chasseur voire Operation peur pour ses décors.

En Espagne, pendant la guerre civile de 1939, Carlos, un garçon qui vient de perdre son père, arrive à l'oppressant orphelinat catholique Santa Lucía. Il est remis à la directrice, Carmen et au professeur Casares. Mais il doit faire face à l’hostilité de ses camarades et de Jacinto, le gardien. Le lieu hostile cache deux secrets : l’or de la cause républicaine, et le fantôme d’un enfant qui hante le sous-sol.

Comme plus tard, dans Le Labyrinthe de Pan nous suivons deux lignes narratives, un récit horrifique sous fond de fantôme et un drame historique qui fusionne les images de vie et celles de mort. Le regard des enfants, qui voient dans les adultes les images de cauchemars et de mort (la menace franquiste symbolisée par cette bombe enfoncée dans la cour), du fantastique à ce qui le fait naître, la réalité. C’est toute la force du film. Les deux thématiquement et techniquement s'entremêlent.

Oculus, le miroir des âmes

À l'instar de James Wan, Mike Flanagan n'a pas la prétention de révolutionner le cinéma de genre.
Oculus fait partie de cette nouvelle vague de films travaillant à dérouter le public. Côté histoire, notre réalisateur reprend les éléments de son court-métrage Oculus : The Man with the Plan (2006).

Si l’idée du miroir comme forme abstraite d’une entité démoniaque n’est pas vraiment originale, elle garantit tout de même un potentiel psychologique qui exige une mise en scène subtile et débarrassée de visuels tape-à-l’œil ou des jump scares sans subtilité. Nous suivons donc ici le combat de Kaylie (Karen Gilian) pour innocenter son frère Tim (Brenton Thwaites), et prouver que la mort de ses parents est en réalité l’œuvre d’un miroir maléfique, capable de manipuler l’esprit humain.

Le Labyrinthe de Pan : une histoire de regards

Le concept de Le Labyrinthe de Pan était dans un carnet de notes rempli de griffonnages et d'idées depuis vingt ans de Guillermo Del Toro.

L'histoire est une allégorie inspirée par les contes de fées dans laquelle Del Toro explore des thèmes qu'il avait déjà évoqués dans L'Échine du Diable (2001) dont le récit de ce dernier se déroule quelques années auparavant et dont le Labyrinthe peut se présenter comme une suite possible. Le réalisateur n’a pas succombé au tout numérique, la majeure partie des effets spéciaux du film sont mécaniques.

Deadstream : Shawn et les revenant·e·s

En matière de found footage, ces dernières années nous avons eu notre lot : Blair Witch Project[Rec], Paranormal Activity, un petit renouveau avec Host.

Deadstream est un petit nouveau du couple Vanessa et Joseph Winter, présenté au Midnight Movie du FEFFS 2022. Ayant raté la projection, quelle chance pour moi de le voir en exclusivité sur Shadowz ! Le film utilise habilement le concept du found footage à la sauce Web. Et les deux cinéastes pour leur premier long métrage arrivent à livrer une comédie à la fois drôle et horrifique.

Tideland : Jeliza-Rose au pays des horreurs

Adapté du roman homonyme de Mitch Cullin, le film raconte l'histoire d'une petite fille qui, après le décès de ses parents, se retrouve livrée à elle-même et à son univers débordant d'imagination.
Terry Gilliam nous livre ici sa création la plus représentative et personnelle, pas toujours pour de bonnes raisons.

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