Archivi gialli IV

Un Ange pour Satan

Un être perdu et inquiet, il fait les cent pas dans son bureau essayant de trouver une solution à la pire situation vécue par l’humanité. Il pourrait prier pour obtenir une intervention divine mais qui répondra à la prière de Dieu ? Il n’a pas le droit à l’erreur et il vient d’en commettre une. Pourtant il n’a pas sous-estimé la situation et il a agi en conséquence. Satan voulait encore une fois envahir le monde, logiquement Dieu a envoyé Gabriel, son ange le plus puissant, pour renvoyer le seigneur des ténèbres chez lui. Mais cette première fois Satan était prêt, cette fois il a tendu un piège à son adversaire. Dieu lui-même ne savait pas qu’un ange pouvait être corrompu. Satan et Gabriel ont pris possession du monde et en ont fait un enfer pour les corps. Un tourment pour les êtres vivants avant que la trépas ne libère les âmes pour qu’elles soient éternellement torturées dans le royaume des mort·e·s. La vie et la mort s’entremêlent et plus rien ne les distinguent. Dieu a perdu… Loué soit Satan, maître du chaos et bourreau des justes.

En cinquième vitesse

Si « en quatrième vitesse » signifie le plus vite possible alors « en cinquième vitesse » c’est être plus rapide encore. Quand je suis rentré chez moi j’ai surpris l’homme qui venait d’assassiner ma famille pendant qu’il achevait mon frère. Mon premier réflexe a été de m’enfuir le plus vite possible, suffisamment pour qu’il ne puisse pas me suivre. En tournant à l’angle d’un bâtiment, il était là debout, sa lame tendue vers l’avant. Il n’eut pas grand chose à faire, dans ma précipitation, je me suis empalé sur son arme. C’est donc rapidement, et par accident, qu’il élimina le dernier membre de la famille.

Homicide sur rendez-vous

Je n’accepte jamais un contrat sans rencontrer mon commanditaire. Ce soir j’ai rendez-vous avec une femme qui veut faire assassiner son mari. J’arrive toujours un peu en avance pour savoir à qui j’ai à faire et parce que j’aime les gens ponctuels. Si quelque chose ne me plait pas, je disparais avant la rencontre. Encore une fois, je vais refuser un contrat sans rendez-vous mais une personne va tout de même mourir. Cette femme qui vient de s’assoir à l’endroit prévu, c’est ma femme.