Un grand merci à nos stagiaires de s’être prêtés au jeu de la rédaction ! Peu importe le nombre de mots, c’est avec leur propre style, leur propre analyse et ressenti qu’ils présentent les œuvres qui les ont marqués ces dernières années.
Ça : Chapitres 1 et 2
(Andrés Muschietti, 2017 et 2019)
Critique qui reprendrait bien du clown
by Antonin
Stephen King. Deux mots, qui forment un nom, qui ouvre directement, rien qu’à son évocation, les portes d’un imaginaire diabolique. Le romancier « Maître de l’Horreur » a été maintes et maintes fois adapté au cinéma, que ce soit avec des films aujourd’hui reconnus comme cultes et indispensables, comme le fameux Shining de Stanley Kubrick (pourtant décrié depuis des années par l’écrivain) et la dévastatrice Ligne Verte de Frank Darabont, ou avec de terribles navets comme le tout récent Firestarter de Keith Thomas ou le soporifique La Tour sombre de Nikolaj Arcel.
C’est évident, le nom de l’auteur suffit à vendre le film, tant il est connu et apprécié. Il n’est donc pas étonnant de voir débarquer dans les salles obscures en 2017 une nouvelle adaptation revisitée de l’un de ses plus célèbres romans : Ça, publié en 1986. Avec un jeune talent derrière la caméra, un certain Andy Muschietti, réalisateur reconnu notamment par Guilermo del Toro himself, lui-même producteur de son premier film Mama, le film avait tout pour convaincre. Alors, pari gagnant ?
Le film se situe à Derry, une petite ville du Maine (trope inévitable de King). Dans les égouts de la ville se terre une créature maléfique : Ça. Entité aux pouvoirs multiples, elle se nourrit de la peur des enfants. Tous les 27 ans, le monstre se réveille de sa longue hibernation et se lance à la recherche de bambins à dévorer. Pour les approcher, la créature change de forme et prend principalement celle d’un clown, Pennywise (ou Grippe-Sou en VF). King s’est d’ailleurs inspiré d’un véritable serial killer pour écrire son livre : John Wayne Gacy, qui se déguisait en clown pour attraper et tuer des enfants. Mais cette fois ci, en 1989, la chasse du monstre va être chamboulée par un groupe d’adolescent·e·s de la « marge », The Losers Club bien déterminé à le détruire une bonne fois pour toute.
Il est vrai que la peur du clown a été nettement amplifiée depuis la première adaptation du livre en téléfilm : « Il » est revenu, avec notamment Tim Curry dans le rôle du clown. Eh bien, ami·e·s coulrophobes, le monde n’est définitivement pas tendre avec vous. Avec cette nouvelle adaptation et sa scène d’introduction, vous savez à quoi vous attendre. En même pas 5 minutes, on aura déjà eu le temps de voir un enfant se faire arracher le bras avec les dents avant d’être trainé dans les égouts par le clown. Ici, pas de pitié. Vous pensiez l’enfant intouchable ? Vous le pensiez protégé par l’habituelle bulle en scénarite aiguë de tous les films d’horreur grand public ? Vous voilà bien mal. Personne n’est à l’abri de l’appétit vorace du monstre. Vous avez payé votre séance ? Vous allez être servi·e·s.
Il est facile de dresser une liste exhaustive des points négatifs et positifs du film mais l’auteur de ces lignes étant un fervent lecteur de King et un fan sans faille du livre, il est compliqué d’être parfaitement juste et objectif dans la critique. De toute évidence, le film est facile. Évidemment, il y a trop de jump-scares. Évidemment, le clown est beaucoup trop gentillet et aurait déjà eu l’occasion de grignoter goulument de l’adolescent·e par quinzaine si on assumait le concept jusqu’au bout, mais ce défaut n’est hélas pas à amputer au film, mais bien au livre.
S’il y a bien un des tropes de Stephen King qui est fascinant à analyser, c’est bien son rapport à l’enfance, à cette jeunesse qui avance sans s’arrêter, et qui, un jour, sans prévenir, s’estompe et disparait. Dès la scène où le Losers Club apparait, je crois tout de suite en leur interaction, notamment grâce à l’interprétation du casting, qui sont TOU·TE·S justes. C’est assez ahurissant de voir un groupe d’ami·e·s aussi réel, aussi palpable, tellement bluffant de réalisme qu’on est instantanément happé·e par ce qu’iels disent et veulent. Que ce soit par le bégayeur endeuillé par la mort de son frère (arrivée dans la scène d’intro du film), le binoclard rigolo mais gênant, l’hypocondriaque réaliste ou encore la marginale sans gêne, les émotions d’attaches sont présentes, et on ne se lasse pas de les suivre.
Un livre de King, et donc intrinsèquement une adaptation, ça tient par son méchant. Que ce soit le détestable Percy Whitmore dans La Ligne Verte, la psychopathe Annie Wilkes dans Misery ou le totalitaire Big Jim Rennie dans Dôme, ces méchant·e·s font vivre l’intrigue et nous procurent une aversion et une fascination assez intéressante. Dans Ça, Pennywise incarne réellement tout cela : un méchant mû par aucune volonté si ce n’est de dévorer de l’enfant, charismatique et diplomate quand il faut (rares sont les créatures qui prennent le temps de discuter avec leurs victimes avant de les tuer), stupéfiant dans son burlesque (cette scène de danse !) et terrifiant quand il manipule les éléments à son avantage pour isoler ses ennemi·e·s. Ça est le plus grand méchant jamais écrit par Stephen King et l’adaptation de Muschietti capture à la perfection ce personnage mythique.
Il pourrait y avoir encore des choses à dire sur tout le symbolisme de la figure parentale du film, entre le père violent et la mère surprotectrice, le fait que la ville préfère oublier les malheurs du passé plutôt que les confronter, et tout ce que cela raconte de l’Amérique des années 80, entre nostalgie et peur. Mais le message est compris.
Ça est un excellent film sur l’amitié. Ce n’est pas forcément un bon film d’horreur, car les effets sont prévisibles et parfois plus ridicules qu’effrayants (voir la vidéo du Nostalgia Critic sur le film), mais ce côté kitsch s’associe à la perfection à l’insouciance de la jeunesse que le film veut nous mettre devant les yeux.
Vu le succès colossal du film au box-office et le fait que le titre, lorsqu’il apparait dans le générique, était sous-titré « Chapitre 1 », une suite s’est mise tout de suite en chantier, la moitié du livre ayant été adaptée dans le premier film. En effet, l’ouvrage se divise en deux parties : l’enfance et la quarantaine des personnages. Seule la première partie était adaptée, ce qui était un pari risqué. En cas de flop du premier film, le second ne se serait pas mis en branle et le public fan du livre aurait donc reçu une histoire inachevée.
Et malencontreusement, il aurait mieux fallu qu’elle le soit…
Ça : Chapitre 2 sort en 2019, et rencontre un succès mitigé. Les chiffres sont moins bons et les critiques moins tendres. Pourtant, la même équipe est derrière la caméra et un casting talentueux comme James McAvoy et Jessica Chastain est dépêché pour incarner les versions « adultes » de nos protagonistes adoré·e·s. Alors, pourquoi cette plantade ? Décortiquons ça ensemble.
L’affiche du film, assez sympathique, est sous-titrée d’une phrase intéressante : « Découvrez comment ça se termine ». Le Chapitre 2 sera donc le chapitre final de cette duologie. Toute l’ambition du projet est là : nous vendre un film encore plus fou, plus dément que le premier film, et une conclusion satisfaisante. Le budget est doublé, passant de 35 millions de dollars pour le premier film à 79 millions pour ce second opus. Pari là aussi risqué et complexe. Satisfaire les fans du livre, d’horreur, du film de 2017, et de cinéma est une tâche ardue, très ardue. Et tout ça en même pas 2 ans, pour surfer et surtout capitaliser sur la vague de peur des clowns que le long-métrage a remis au goût du jour. Foutraque, mais ambitieux.
Et là, le film sort.
Encore une fois, les critiques louent la performance de Bill Skarsgard en Pennywise, les multiples idées de mise en scène de Muschietti, mais ne pardonnent pas la longueur du film (2h45 !) et la vacuité du premier acte, juste bon à enchainer scène d’horreur sur scène d’horreur sans jamais essayer de réellement construire des enjeux dramatiques clairs pour nos personnages.
L’histoire prend place en 2016, 27 ans après le premier film. Dans la ville de Derry, des enfants recommencent à disparaitre et Mike Hanlon, le seul membre du club à être resté en ville durant toutes ces années, comprend que le clown est de retour. En symbole de l’ancienne promesse faite de revenir finir le travail si le monstre n’était pas mort après leur victoire contre lui en 1989, il rappelle tou·te·s les membres du club pour cette fois-ci, mettre un terme au règne de terreur du clown. Mais la créature a pris le temps d’élaborer un nouveau plan en 27 ans d’hibernation. Et elle a faim…
Inutile de dire que l’auteur de ces lignes était très (trop probablement) enthousiaste lorsqu’il est rentré dans cette salle de cinéma pour découvrir comment l’histoire de ces personnages si chers à son cœur allait se terminer, comment Muschietti allait réussir à adapter ce deuxième segment du livre, plus intimiste, moins grand-guignolesque…
Et il est clair que pendant l’intégralité du film, la douche a été froide.
Alors, attention, le film (et c’est probablement ça le pire) n’est pas mauvais. Mais il prend tous les mauvais embranchements possibles pour un métrage de cet acabit et se permet de reprendre les thèmes du premier sans la subtilité qui faisait le sel de son discours. Ici, tout est matraqué : discours sur l’amitié et le fait d’être différent·e en voix-off, musique au violon, gros câlins entre les protagonistes pour bien comprendre leurs liens… Alors certes, dans ce genre de film, on n’est pas forcément à la recherche de la sacro-sainte subtilité, mais quand le premier film savait si pertinemment bien gérer les relations, le discours et le message, on est en droit de se demander ce qu’il s’est passé. Là où dans la première œuvre, on découvre des personnages attachants, ici, on découvre des protagonistes… de films d’horreur. C’est-à-dire qu’on ne cherche pas à les suivre ni à s’attacher, mais bien à attendre le moment où iels vont se faire zigouiller par la créature tapie dans l’ombre. C’est triste pour ces personnages qui était si intéressants à suivre dans le premier, et qui se révèlent maintenant uniquement comme des personnages-fonctions, n’ayant plus aucune personnalité.
Et c’est probablement l’un des plus gros aveux d’échecs du film, même s’il se passe en 2016, d’intégrer des flashbacks de 1989 dans le récit, comme si le film n’assumait pas totalement la partie adulte du livre. Donc, plusieurs fois, on revient sur les adolescent·e·s et plus sur les adultes. Et c’est triste, car ce sont les meilleur·e·s du film. Dans ces scènes, on retrouve toute la fraîcheur de l’original, on retrouve ces relations, ces piques gratuites, ces moments de pure drôlerie. Mais elles ne devraient pas être là. On a déjà eu accès à ce genre de scène dans le premier film. Ici, lorsqu’elles arrivent, elles font plus un effet Madeleine De Proust, et non pas un effet d’enjeu dramatique. Donc oui, elles sont bien, mais parce qu’elles découlent d’un film qui savait gérer ce type de relation. Et quand les flashbacks sont terminés, on revient sur le scénario de la partie adulte.
Et quel scénario ! Un scénario MacGuffin (conceptualisé par Hitchcock, le MacGuffin est un objet à retrouver, pas forcément nécessaire pour le public mais important pour l’intrigue du film, comme la mallette dans un métrage d’espionnage ou les pierres d’infinités dans les divers films Avengers) long, répétitif, et peu intéressant. Le principe est simple : chaque personnage doit retrouver un objet totem de son enfance afin d’effectuer le rituel de Chüd (vraiment pas le même que celui du livre), permettant de détruire Ça. Et donc, le schéma de chaque scène est toujours le même :
Personnage cherche objet 🡪 Personnage trouve objet 🡪 Flashback 🡪 Personnage se trouve confronté à Pennywise 🡪 Personnage a peur 🡪 Personnage s’enfuit 🡪 Fin de la scène
La première fois, ce schéma passe. Au bout de la quatrième, ça devient long. Et tout cela ne sert pas à grand-chose, et ne fait que relonger artificiellement la durée (colossale) du film. Et quand arrivent le climax et les révélations, on se pose la question : « Tout ça pour ça ? ».
Néanmoins, le film peut compter sur son antagoniste pour raviver la flamme. Pennywise est de retour. Et avec lui, tout son charisme et sa sublime. Rien que dans la scène d’introduction, là aussi, le ton est donné. Plus de bla-bla, plus de discussion, la créature est décidée. Cette fois, elle mange avant, elle discute après. Sur le papier…
Sauf que là encore, elle n’apprend pas des erreurs du passé, et préfère effrayer les personnages plutôt que les dévorer, là où dans le livre, le monstre essaie vraiment d’être diplomate, et leur propose une issue : quitter la ville et ne pas revenir. Dans le film, le clown se contente de faire « Bouh » devant eux et les laisse s’échapper. La sauce ne prend plus, car le personnage est censé avoir évolué. Et là où le côté ridicule de l’horreur était plutôt inventif par le biais du kitsch de la fin des années 80, en 2016, le fait que certaines scènes soient justes purement et simplement hilarantes alors qu’elles sont censés faire peur, ça perturbe. Et s’il faut parler du climax…
Le climax (l’acte final du film) nous vend quelque chose d’assez impressionnant : la forme réelle (ou du moins celle la plus proche que le cerveau humain peut imaginer) de Ça. Quand on entend ça, on s’attend, très logiquement à une créature défiant toute logique, monstrueuse, tout droit sorties de l’imaginaire lovecraftien, un Cthulhu des temps modernes !
Une araignée avec une tête de clown.
La déception fut intense, au même titre que l’hilarité générale. Durant 45 minutes de de climax, ce qui est incroyablement long, tout ce qu’on voit, c’est une araignée avec une tête de clown. Là, le ridicule atteint son stade maximal. On explose de rire, on ne prend plus rien au sérieux, tous les effets d’horreurs s’enchainent, et ne font jamais peur, tandis que confortablement, la personne derrière vous demande de rire moins fort. Et quand arrive la scène de confrontation finale, la solution est tellement prévisible et simple qu’on rit sans s’arrêter.
Et puis arrive le moment de clairvoyance, le moment où on se demande « Pourquoi je ris ? Pourquoi suis-je en train de me moquer de ces personnages qui étaient si chers à mon cœur il n’y a même pas 2 ans ?»
Et le générique se lance, et on est triste. Triste non pas à cause des événements du film, mais à cause du film. Par la faute de ce qu’il a fait à ces personnages, sans aucun respect. À cause du temps perdu. Ça : Chapitre 2 est l’antithèse du premier film, car il n’a rien compris de ce qui faisait le sel de l’original.
Cependant, si vous n’avez pas été touché·e par les relations entre les protagonistes du film de 2017, vous trouverez votre bonheur dans le chapitre 2. Des personnages stupides et creux. Des personnages de slashers, dans un film qui n’est pas un slasher.
Que retenir maintenant des deux films Ça alors ? Simples films d’horreur sans vie ou véritables révélations ?
Le second film s’inscrit dans la première catégorie. Le premier s’inscrit dans la deuxième. Lisez le livre (absolument !), regardez le téléfilm (si vous avez le temps), le Chapitre 1 (à 2000%) et le Chapitre 2 (avec du popcorn et de la bière). Ça a ouvert la voie à un bon nombre d’auteur et d’autrice pour utiliser la figure du Boogeyman sous forme de clown de manière plus décomplexée (et parfois sans grande subtilité) afin de toujours plus terrifier les phobiques. L’héritier spirituel récent de Pennywise, c’est bien Art le Clown, autre entité qui exécute ses victimes avec une violence graphique absolue, dans les deux films Terrifier de Damien Leone.
Clownesque…
Smile (Parker Finn, 2022)
by Zachary
Smile est un film d’horreur sorti en 2022, réalisé par Parker Finn, il raconte l’histoire d’une psychiatre, la docteure Rose Cotter, au bord du burn-out qui ne compte même plus ses heures. Après avoir vu une patiente se suicider devant elle, Rose devient victime d’une malédiction. Dans ce métrage, il est mis en lumière trois principales thématiques, notamment le suicide avec cette psychiatre voyant sa patiente se donner brutalement la mort devant elle, le stress post-traumatique avec encore une fois la malédiction, qui poursuit Rose sans lui laisser le moindre répit, et enfin la confiance car cette docteure ne peut compter sur personne, pas même sur sa propre psy qui à son tour se fait posséder par un sourire démoniaque. On peut aussi facilement s’identifier et comprendre la protagoniste principale quand, par exemple, personne ne la croit ou qu’elle est poursuivie par cette chose terrifiante, grâce un très bon jeu d’actrice de la part de Sosie Bacon qui arrive à faire passer sa peur à travers l’écran.
Ce film réussit également à garder la peur tout le long. Il y a tout le temps de nouvelles façons de faire peur du début à la fin avec des séquences intéressantes. Que ce soit avec une pression qui ne fait qu’augmenter au fur et à mesure même si cela fait un peu trop à la fin du film avec un épilogue peu compréhensible mais original dans lequel la course de notre héroïne se stoppe d’une manière dramatique. Il y a aussi l’utilisation très répétée de screamers, jusqu’au point où on se demande à chaque moment si un nouveau jumpscare ne va pas surgir. Smile offre également une façon innovante de faire peur, l’utilisation du sourire, qui amplifie encore plus l’épouvante. En conclusion, c’est un très bon film d’horreur, avec malheureusement une fin trop tirée par les cheveux et trop compliquée. Il y a par contre des thématiques poussées et un très bon casting, surtout tenu par l’héroïne principale qui transmet parfaitement ses émotions, et enfin, un style assez innovant grâce au sourire habituellement utilisé pour communiquer de la joie.
The Batman (Matt Reeves, 2022)
by Mkemih
J’ai particulièrement bien apprécié ce Batman. Matt Reeves a voulu, dix ans après la fin de la trilogie Bale, montrer une nouvelle version de Batman. J’ai pu voir un film très réaliste, voire même un peu sombre. Un nouveau scénario où Batman joue les détectives avec James Gordon. N’empêche que l’ambiance est très bien soignée, tout comme la photo et les décors qui sont magnifiques (ce qui manquait à The Dark Knight spécialement). Le casting est tout simplement génial !
Chacun·e joue bien son rôle comme il faut sans trop en faire de tonne et le maquillage réalisé sur Colin Farrell est incroyable (Prix Awards pour le meilleur maquillage). Robert Pattinson incarne un très bon Batman (peu expressif, vengeur, violent) mais trop peu bavard cependant. Un point très positif aussi : la Bande Originale. Composé par Michael Giacchino, la B.O. a été un vrai succès depuis la sortie du film. Habitué à des thèmes plus joyeux, le compositeur américain s’est surpassé. Une chose que je peux reprocher à ce film c’est le fait que l’on ne voit pas assez Robert Pattinson en Bruce Wayne. Vu qu’il y a une nouvelle facette du personnage, un rapide retour sur ses origines aurait pu faire la différence. De plus les 3 heures de film se font ressentir car le rythme est parfois lent, mêmes s’il y’a des scènes d’actions très réussies avec beaucoup de rebondissements. Cela reste tout de même un très bon film de la part de Matt Reeves.
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