En Angleterre, La school story (littérature de jeunesse) atteint son apogée durant la première moitié du xxe siècle en présentant des narrations axées sur le quotidien d’élèves au sein de leur milieu scolaire, plus particulièrement dans les pensionnats (boarding schools). Popularisé par un certain Talbot Baines Reed, écrivain et imprimeur anglais né en 1853, ce genre offre des intrigues liées à l’amitié, au courage, à la coopération et à la rivalité mais aussi aux secrets et tout événement qui viendrait bouleverser l’équilibre de cette petite communauté formée par l’ensemble de ces camarades reuni·e·s (ou piégé·e·s) dans leur établissement éducatif. Mettant alors en avant l’honneur et la confiance entre élèves, la school story conte souvent le déroulement d’un événement sportif et le triomphe des enfants sur une situation compliquée grâce à leur loyauté partagée.
Originellement destinée à la jeunesse, la school story et autres récits d’école deviennent rapidement un genre populaire et se développe sous de nombreuses formes. Des mangas shôjo et shônen aux BD de gare thaïlandaise, les histoires d’étudiant·e·s en uniforme deviennent aussi le refuge de l’horreur et de la romance. Elles seront plus tard, adaptées en animation et en série drama live, voire en film live pour les plus chanceuses. De certaines adaptations en animation de Junji Ito à la récente animation comédie-horreur Mieruko-chan (Yuki Ogawa, 2021) en passant par Higurashi no naku koro ni aka Hinamizawa, le village maudit (un cross-média adapté en animation du Studio DEEN en 2006 et en deux films live par Ataru Oikawa en 2008 et 2009), « l’horreur scolaire » ne cesse pas de se développer au Japon en y ajoutant des thématiques propres à sa culture. Ces histoires d’école mettent souvent en scène des protagonistes adolescent·e·s ou de jeunes adultes se retrouvant au centre d’affaires mystérieuses et d’événements horrifiques en plus de devoir gérer les préoccupations inhérentes à leur âge : premier amour, camaraderie, inquiétude quant à l’avenir, découverte de la sexualité et esprit rebelle. Des romans de Stephen King à la série de livres Chair de Poule (initiée en 1992 par R. L. Stine), ces creepshows deviennent alors des films d’académie hantée et autres teen movies et slashers américains. De nombreux récits audiovisuels reprennent allégrement le concept en mettant en scène des bandes de potos face à des horreurs contre lesquelles elles vont devoir se battre, en coopération si possible (excepté peut-être Battle Royale…). De It à Buffy en passant par The Craft ou encore The Faculty, le Fantastique use d’un cadre de school story pour y faire vivre ses monstres et autres légendes ! Terrain favorable à l’adaptation de légendes urbaines, la school horror regorge d’étranges malédictions, de créatures folkloriques, et de psychos dérangé·e·s !
School Tales the Series
(Phontharis Chotkijsadarsopon, 2022)
Sorte de Creepshow à la thaïlandaise, School Tales the Series (aka Rong Rian Phee Mee Yu Wa…) nous dévoile une anthologie de métrages d’horreur un peu gory. Leur point commun : une atmosphère estudiantine et des phénomènes paranormaux qui viennent bouleverser le quotidien de jeunes gens en proie aux affres de l’adolescence. Si les productions Netflix en provenance de ce pays d’Asie du Sud-est s’étaient déjà faites remarquer avec la série fantastique Girl from nowhere et l’univers dramatique de la saga Sleepless Night ou encore le très bon thriller The Whole Truth (Wisit Sasanatieng, 2021), School Tales confirme l’attachement de la Thaïlande pour l’horreur, et marque la grande consécration du genre horrifique thaïlandais dans la pop culture mondiale ! Adaptée du webtoon à succès (Jisara, initié en 2016), et déjà adaptée en film en 2017 par Pass Patthanakumjon, la série oscille entre légendes urbaines, apparitions terrifiantes, critiques sociales et ados perdu·e·s dans tout ce bordel.
En 8 épisodes, la chair humaine servie à la cantine, la bibliothèque hantée, phii et autres spectres d’élèves décédé·e·s se retrouvent être le principal sujet de conversation du lycée. Entre rivalité, peur de l’échec scolaire, prof mal intentionné·e et fantôme détraqué·e, chaque épisode conte les horreurs dont nos protagonistes sont parfois les victimes, parfois les responsables. Dans School Tales, le karma, des malédictions et beaucoup d’humour se mélangent pour construire une anthologie de fables horrifiques plutôt funky.
Détention
(Hsuan Su, Shiang-An Chuang &Yi Liu, 2020)
Détention aka Fǎnxiào est une série fantastique taïwanaise qui s’inspire du jeu vidéo du même nom développé en 2017 par Red Candle Games, et déjà adapté en film en 2019 par John Hsu. En 8 épisodes, la série nous transporte durant la période de la Terreur blanche (de 1949 à 1987) à Taïwan, débutée lors du massacre 228. La population qui se souleva contre le gouvernement contrôlé par le Kuomintang (le Parti nationaliste chinois) fut réprimée dans la violence. Contrôlée par de multiples impérialismes lors des derniers siècles, l’île de Taïwan passe de l’occupation japonaise (de 1895 à 1943) à territoire chinois après la Seconde Guerre mondiale. Suite à la révolution maoïste, l’île restera gouvernée par les nationalistes chinois bien que le territoire soit toujours revendiqué aujourd’hui par la République populaire de Chine. Taïwan se retrouve contrôlée par Tchang Kaï-chek, militaire et fervent nationaliste, qui établit la loi martiale sur l’île. En 38 ans de terreur, des centaines de milliers de personnes, intellectuelles ou membres de l’élite sociale, furent arrêtées et emprisonnées, certaines exécutées, en raison de leur sympathie pour le Parti communiste chinois ou par suspicion d’une résistance envers le gouvernement nationaliste. Avec cette situation politique complexe et répressive comme background, l’atmosphère de Détention commence fort. La série nous transporte néanmoins en 1999, dans l’école Greenwood. Entre un stress social dû aux multiples pressions qu’y subissent les étudiant·e·s, les malédictions d’entités locales et un douloureux passé fait d’oppressions, cette série thriller met en scène une horreur suffocante sur fond de traumatisme historique.
Yunxiang Liu, une étudiante fraichement arrivée, découvre une aile inutilisée de son établissement scolaire. Elle rencontre alors le fantôme de Ray-Xin Fang qui lui révèlera le récit de cette école, 30 ans plus tôt. Yunxiang Liu revit alors des réminiscences de ce passé trouble dans lequel des étudiant·e·s et des professeur·e·s se sont battu·e·s contre la censure et le fascisme.
Girl from nowhere
(Kongdej Jaturanrasamee, 2018)
Série audiovisuelle d’origine thaïlandaise, Girl from nowhere (2018) met en scène une mystérieuse jeune fille du nom de Nanno (jouée par l’actrice Chicha Amatayakul) allant d’école en école après avoir mis en lumière l’hypocrisie et les déviances des étudiant·e·s et de leurs enseignant·e·s.
À la limite entre la comédie et l’horreur, Girl from nowhere est présent sur plusieurs fronts : une critique décalée de notre société post-moderne, de l’absurde décalage entre les rôles sociaux traditionnels et la société actuelle de l’image, qui forment l’hypocrisie et la corruption. Ainsi les critiques sont nombreuses : l’image de la Femme, le pouvoir de l’argent, le harcèlement scolaire, l’avortement, les abus de pouvoir professeurs-étudiants, l’obsession de la beauté ou encore le stress avec comme lien commun, le mensonge, face aux autres ou face à soi-même. Ce mensonge qui entraînera des actions désespérées, qui comme tous actes soumis à la loi du karma, engendreront de lourdes conséquences…
Les Fleurs du Mal
(Hiroshi Nagahama, 2013)
Inspiré du célèbre recueil de poèmes de Baudelaire, Les Fleurs du mal aka Aku no hana est une animation japonaise qui conte des jeux malsains et des relations toxiques entre trois adolescent.e.s : le jeune Takao Kasuga, la douce Saeki Nanako dont ce dernier est follement amoureux et Sawa Nakamura, une psycho anti-sociale bien perchée.
L’anime est l’adaptation du manga éponyme de Shūzō Oshimi initiée en 2009 et un film de Noboru Iguchi, connu pour de nombreux sushi typhoon et Tomie: Unlimited, suivra en 2019. Réalisée en rotoscopie à la manière de Kowabon (Taketani Kazuma, 2015), cette série est un long et douloureux récit sur les passions et les humiliations. Ce thriller psychologique nous présente la vie quotidienne d’un fan du poète maudit qui oscille entre la lassitude du petit village dans lequel il vit, l’ennui des études et ses fantasmes envers la belle Nanako qui naissent peu à peu dans son imagination. Considérant cette dernière comme sa muse, le jeune homme n’ose pas l’approcher ni même se faire remarquer. Un soir, en allant récupérer son exemplaire de Les Fleurs du mal dans sa salle de classe, Takao aperçoit le sac de gym de la camarade dont il s’est amouraché et y dérobe la tenue de sport afin de succomber à des pulsions maintenant devenues insoutenables.
Au petit matin, la classe apprend la nouvelle avec stupeur et dégoût : un prédateur sexuel aurait volé l’uniforme de Nanako, ce qui plonge le lycéen dans une honte dévorante. Accablé d’avoir ainsi causé du tort à la fille qu’il aime, Takao commence à se sentir coupable. C’est alors que Sawa Nakamura, une fille étrange et désagréable vient le prévenir : elle l’a vu commettre son vol et le menace de l’identifier s’il n’obéit pas à toutes ses demandes. Sadique et instable, Sawa a maintenant un total contrôle sur Takao et son nouvel objectif est de montrer à Nanako que l’homme qui l’aime en secret est un pervers. Allant crescendo dans l’horreur psychologique et dans la démesure des ordres donnés, elle lui fera notamment porter lui-même l’uniforme de Nanako lors leur date. Entre dynamiques de domination et détresse adolescente, Aku no hana est un drame social sur la moralité et le désir mais aussi sur la déchéance et la souffrance. Tout comme River’s Edge (Isao Yukisada, 2018), un film marquant sur une jeunesse nippone un peu paumée, Les Fleurs du mal met en scène des relations amoureuses toxiques dans lesquelles les protagonistes s’enlisent au fur à mesure du temps qu’iels partagent. Solitaires et isolé•e•s au sein de leur village, Takao et Sawa se découvrent petit à petit. Et tandis que Sawa s’amuse et l’humilie, le jeune homme se rend de plus en plus compte qu’iels se ressemblent… Les graines du Mal sont plantées et elles ne cessent de croître.
Corpse Party
(Masafumi Yamada, 2015)
Cross-média d’horreur, Corpse Party est à l’origine un jeu dojin (créé par des fans pour le fun) adapté sous de nombreux médias (jeux vidéo, mangas, animations et films). Le récit met en scène un groupe d’ami·e·s réuni·e·s lors du dernier jour du festival culturel de leur école pour tester une étrange invocation du nom de « Sachiko Ever After » pour sceller pour toujours leur amitié. Au même moment, leur professeure arrive dans la classe avec Yuka, la petite sœur de Satoshi, l’un des élèves ayant participé au rituel…
L’ensemble du groupe se retrouve alors englouti dans une dimension parallèle, l’école primaire Tenjin fermée depuis quelques années à la suite d’une série de meurtres d’enfants. Rappelant l’École emportée de Kazuo Umezu, un manga shônen édité en 1972 mettant en scène la disparation complète d’une école dans une dimension déserte et hostile, qui poussera les adultes du personnel éducatif à la folie et aux pires ignominies tandis qu’un groupe de gosses tentera coûte que coûte de survivre, Corpse Party oscille entre une horreur fantastique dérangeante et la recherche d’une porte de sortie. Après des mésaventures gory et relativement kitsch, les survivant·e·s comprendront qu’une mystérieuse entité cherche à les tuer. Pour lever la malédiction et fuir ce monde maudit, iels doivent enquêter sur le déroulement du crime. Le thriller débute alors…
Re/Member
(Eiichirô Hasumi, 2022)
Des élèves sont frappé·e·s par la malédiction de la Lune rouge et se retrouvent contraint·e·s de revivre inlassablement la même journée afin de conclure une macabre enquête : réunir les morceaux de corps d’une jeune fille décédée et reconstituer intégralement le corps. S’iels échouent, iels sont automatiquement transporté·e·s 24 h en arrière.
Plus qu’un thriller, Re/Member aka Karada Sagashi est d’abord un concept. Premièrement mis sur papier en 2013 par Welzard, le roman se décline ensuite en manga de Katsutoshi Murase publié à partir de 2014 avant d’être récemment adapté en film par Netflix. Le récit met en scène 6 lycéen·ne·s se redécouvrant chaque matin avec les souvenirs du même rêve terrifiant en tête. Entre les petits détails intrigants qui font prendre consciences aux protagonistes qu’iels sont piég·e·s pour l’éternité et la solidarité qui se construit naturellement lorsque les ados tentent d’établir des plans pour retrouver au plus vite les parties du cadavre, le film est surtout un moyen de montrer au public des personnages subissant un nombre de morts incalculable, poursuivi·e·s par un monstre difforme aux allures de gamine psycho !
Entre Destination Finale et Corpse Party, Re/Member mélange à la perfection teen movie, hémoglobine et malédiction. Les protagonistes se retrouvent massacré·e·s, encore et encore, au fur et à mesure que les jours recommencent. La boucle temporelle destructrice est lancée et le seul moyen d’en échapper est de faire la lumière sur le mystérieux crime d’il y a 30 ans : un serial killer aurait tuée et démembrée une enfant, puis caché les différentes parties de son corps. Sans la possibilité de partir en paix, l’esprit de la petite fille serait elle-même piégée dans la dimension de la Lune Rouge et en serait la cause… D’un style gory et très dynamique (on se retrouve propulsé·e dans la narration sans introduction ni explication dès le début de l’œuvre), ce métrage est sympa sans être inoubliable !
Another
(Tsutomu Mizushima, 2012)
Another est une animation japonaise basée sur le roman d’horreur éponyme (Yukito Ayatsuji, 2009). Par la suite adaptée en manga (Hiro Kiyohara, 2010) puis en film (Takeshi Furusawa, 2012), l’histoire nous transporte dans une classe maudite. Une malédiction datant de 1972, année durant laquelle Misaki, un élève de 3e 3 périt dans un incendie. Attristé·e·s par la perte de ce membre, les camarades décidèrent d’agir comme si ce dernier était toujours en vie. Jusqu’à la fin de l’année, iels saluèrent une place vide…
La série conte l’arrivée de Kôichi Sakakibara, étudiant transféré dans cette même classe en 1998. Rapidement, il prend conscience du climat de peur de son entourage et l’ambiance lugubre de cette école. Dépité par les événements, il fait la rencontre de Meï Misaki, une de ces camarades à qui personne n’adresse la parole. Le jeune homme brise sans le croire le tabou de la classe, chaque année une personne est désignée pour être ignorée (et ainsi se substituer à la place du mort de 1972), en s’acharnant à discuter avec l’étrange et belle adolescente qu’il vient de rencontrer. Des décès soudains et terrifiants se déroulent alors et Kôichi découvre cette histoire de malédiction. Depuis 1972, ces phénomènes obscurs se répètent dans la ville de Yomiyama et chaque mois, les élèves assistent à la mort étrange (mais explicable) de leurs professeur·e·s, de leurs camarades et de membres de leurs familles. Cependant, la malédiction ne se déclenche pas toutes les années…
Les âmes des élèves décédé·e·s par l’effet de la malédiction se retrouvent coincées dans un cercle infernal dans lequel elles n’ont pas consciences d’être mortes, l’étudiant·e mort·e une année précédente se retrouve alors à interagir avec ses camarades qui vont lui répondre comme s’iel était toujours là. Another est un jeu du loup-garou pour découvrir l’identité d’un·e mort·e amnésique apparaissant dans les cahiers du personnel au début de l’année scolaire, agissant alors sur la mémoire de la classe et des personnes impliquées de près ou de loin par cette classe de troisième.
Entre série d’enquête, thriller psychologique et explosion de sang, Another centre toute son intrigue sur la malédiction du collège de Yomiyama en mettant en scène des personnages déjà condamné·e·s à vivre un véritable cauchemar. Une situation qui dure depuis plusieurs années, causant des pertes considérables à chaque cycle. Quelques années avant l’arrivée de Kôichi dans l’établissement, certaines règles ont été mises en place. Pour pallier à la malédiction, la nouvelle méthode consiste à ignorer collectivement l’un·e des membres de la 3e3 pour réduire le nombre des élèves de la classe. Meï Misaki est la première désignée pour tenir ce rôle.
Re: Mind
(Furukawa Go, Ishida Yusuke et Uchikata Akira, 2017)
Faisant encore une fois preuve d’une originalité angoissante, l’audiovisuel japonais nous offre Re : Mind (2017) de Furukawa Go, Ishida Yusuke et Uchikata Akira, un drama Netflix dérangeant qui met en scène onze jeunes lycéennes prisonnières d’un jeu d’enquête sur la thématique du harcèlement scolaire, de la justice, et des réseaux sociaux. Loin du gore de Battle Royale (Kinji Fukasaku, 2000) et de l’humour de Sayonara Zetsubou Sensei (2007, Studio SHAFT), le J-drama Re : Mind est à classer dans le domaine du thriller en huis clos particulièrement WTF. Des lycéennes appartenant à la même classe se réveillent assises et attachées autour d’une table, une cagoule rouge autour de la tête. Elles vont alors devoir réfléchir aux raisons qui les ont amenées dans cette mystérieuse pièce, si elles espèrent pouvoir être relâchées un jour…
Commençant par un générique aux sonorités étranges, Soredemo Aruiteru de Keyakizaka46 (le groupe d’idoles dont les actrices jouent leurs propres rôles dans la série), Re : Mind débute et finira autour d’une large table, à l’intérieur d’une salle décorée où « tout doit rappeler quelque chose » à ces jeunes filles. Des événements étranges, des objets et des tweets sur leurs téléphones cherchent à les faire se souvenir de quelque chose d’important. Cette chose qui les a conduites ici. Les jeunes filles ont les pieds attachés et sont dans l’impossibilité de bouger de leurs chaises. Des plans autour et dessous de la table, des protagonistes en train d’épier les murs et la décoration de la pièce vont alors se succéder, doublés à des flash-back des onze filles et sur leurs agissements avant leur arrivée dans cet endroit angoissant. Une seule chose est certaine : la situation semble être liée à une jeune fille manquante, celle qui aurait dû occuper le douzième siège, une dénommée Miho, fille de riches et ancienne leadeuse de groupe #JusticeParfaite devenue handicapée à la suite d’une altercation avec une membre de sa classe et actuellement disparue de la circulation.
Tasogare Otome × Amnesia
(Shin Ōnuma, 2012)
Anime du studio d’animation Silver Link, Tasogare Otome est l’adaptation du manga du même nom commencée par Maybe en 2009. Le récit se concentre sur l’école privée de Seikyô connue pour être l’épicentre de phénomènes paranormaux. De nombreuses légendes de fantômes hantent les lieux mais c’est une histoire en particulier qui effraie les étudiant•e•s : une jeune fille maudite aurait disparu dans l’enceinte de l’établissement scolaire et son spectre serait toujours là, coincé dans l’ancien bâtiment…
Entre comédie adolescente et série fantastique, cette animation mélange une romance maladroite avec des éléments surnaturels frôlant l’horreur. L’histoire met en scène un lycéen, Teiichi Niiya, qui en flânant dans l’ancien bâtiment de l’académie Seikyô, croise le regard de Yûko Kanoe, une ravissante yûrei amnésique qui aidera le perdu. Alors possédé par l’esprit et curieux d’en savoir davantage sur son passé, il se décide à rejoindre le club d’investigation des activités paranormales afin d’enquêter sur les circonstances de la disparition de Yûko. Tasogare Otome est un shônen décomplexé, qui alterne entre des situations embarrassantes d’ados et une malédiction insidieuse. Cette série traite de la mort et des apparitions occultes en mode un peu chill, tout en plongeant ses protagonistes dans des enquêtes paranormales de la plus funky à la plus émouvante.
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