Encore un nouveau format vidéo à vous faire découvrir pour l’arrivée du livre de Lucas Hesling sur Blumhouse Productions spécialisée dans le cinéma de genre !
Blumhouse Productions est une société de production américaine fondée en 2000. Le désormais culte Paranormal Activity est son premier grand succès international et est à l’origine de tout un engouement pour le paranormal et le found footage. Pour un budget de 15 000 $, le film rapporte 194 millions de dollars ! Jason Blum, son fondateur, a su imposer un solide modèle de production qui repose sur l’équation low budget, high concept. Le producteur tient également à défendre des valeurs parfois associées à ceux du cinéma européen : soutien des auteurs; liberté artistique; final cut; engagement politique et social…
De Paranormal Activity à Get Out en passant par Insidious, Sinister, American Nightmare, Split, Happy Birthdead et des productions plus modestes comme Creep ou The Gallows, Blumhouse Productions enchaîne les succès critiques et financiers. Cet ouvrage revient sur la création de la société et son apparition sur le marché international et décortique sa stratégie de production à partir d’exemples concrets et de données chiffrées (box office, budgets, recettes…). L’auteur aborde aussi les différentes thématiques qui traversent les films Blumhouse. Des illustrations enrichissent le texte (affiches, images de films, marketing…).
Inclus : la filmographie détaillée de Blumhouse Productions.
Quatrième de couverture
Camera : Jean Charpentier
Acting : Amanda de Stefano
Il a l’air excellent ce bouquin !
Blumhouse me fait penser un peu à la démarche de Roger Corman dans les années 60 avec ses productions à petits budgets faites à la chaîne et à côté la distribution de films d’auteurs européens.
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Je suis d’accord avec vous. Je pense que Blumhouse Productions est une importante opportunité pour le cinéma d’horreur. Non seulement parce que la « Maison de Jason Blum » a relancé tout le cinéma d’horreur américain avec un concept intéressant, celui de faire des films à petit budget, donc faisable dans une industrie cinématographique américaine en crise (Les Studios historiques doivent faire face à la concurrence de Disney et des plateformes de VOD, Netflix en tête) mais avec des concepts très travaillés (le « low budget, high concept » de Jason Blum). Ce sont des films qui sont très bien produits, à la réalisation toujours soignée (et souvent par de jeunes réalisateurs) mais avec un discours toujours ancré dans les réalités de nos sociétés contemporaines : dénonciations du racisme, de l’homophobie, des violences faites aux femmes, promotion de l’écologie et de l’égalité entre les sexes…Un engagement politique et social qui, à mon avis, renoue avec la nature même du cinéma d’horreur et qui va dans le sens de la déclaration du maître John Carpenter qui pense que le cinéma d’horreur doit se faire avec peu de moyens et doit être éminemment politique.
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Merci beaucoup pour votre publication sur mon livre ! Ravi qu’il trouve écho chez les fans des films Blumhouse.
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Merci à vous pour cette perle qui a trouvé sa place dans notre bibliothèque de genre 😁
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