7 films « psychiques »

Télékinésie, télépathie, prémonitions, autant de pouvoirs psychiques qui intriguent bon nombre de cinéastes. Parmi les œuvres les plus connues on peut citer Shining de Stanley Kubrick en 1980, Carrie au Bal du Diable de Brian De Palma en 1976 ou Sixième Sens de M. Night Shyamalan en 1999. Mais d’autres petites pépites du cinéma de genre abordent ce thème.


Charlie AKA Firestarter, film américain réalisé par Mark L. Lester en 1984

Après la mort de sa femme, Andy et sa fille Charlie s’enfuient pour échapper aux griffes des services secrets américains, voulant kidnapper la petite fille qui possède des pouvoirs pyrokinésiques et l’utiliser à des fins militaires.

Tiré du roman éponyme de Stephen King de 1980, Charlie met en vedette une Drew Barrymore encore enfant, mais qui tient à la perfection son rôle mêlant à la fois innocence et désinvolture.


Scanners, film canadien réalisé par David Cronenberg en 1981

La société secrète ConSec fait des recherches sur des individus qu’ils appellent des « scanners », elle repère alors un homme aux pouvoirs de télépathie qui sera suivi par le Dr Ruth et l’entrainera dans une effrayante mission.

Connu du grand public pour sa scène d’explosion sanguinolente de tête, il n’est nul doute qu’il s’agit là d’un des films les plus dissonants et visionnaires de David Cronenberg.


Furie AKA The Fury, film américain réalisé par Brian de Palma en 1978

À base de complot politique, Peter, agent d’une société américaine, voit son fils Robin se faire enlever sous ses yeux. Pour retrouver son fils, il va être aidé par une jeune femme qui semble avoir les mêmes pouvoirs psychiques que ce dernier.

Une œuvre à la fois perturbante et clairvoyante, splendidement ficelée techniquement et narrativement, bien que moins reconnue dans la filmographie de Brian De Palma.


Patrick, film australien réalisé par Richard Franklin en 1978

Dans un hôpital australien, Kathy, nouvelle recrue en tant qu’infirmière, fait la connaissance d’un étrange patient, Patrick, un jeune homme d’une vingtaine d’années, dans le coma depuis quelque temps déjà. En échange de la perte de tous ses sens, il en a développé un, le pouvoir de télékinésie.

Une ambiance dérangeante menée par le protagoniste, entrainant le public dans une histoire inquiétante.


Les Yeux de Laura Mars AKA Eyes of Laura Mars, film américain réalisé par Irvin Kershner en 1978

Alors que sa carrière de photographe se divise entre succès et polémiques, Laura Mars, artiste new-yorkaise, est perturbée par l’arrivée d’un étrange pouvoir de prémonitions, grâce auquel elle assiste à d’effroyables meurtres.

Un thriller intrigant et discret, sublimé par Faye Dunaway en plein essor dans sa carrière cinématographique.


L’Emmurée vivante AKA Sette note in nero, film italien réalisé par Lucio Fulci en 1977

Depuis l’enfance, Virginia est sujette à des prémonitions. Un jour en rentrant de l’aéroport, elle a une vision d’une femme emmurée, qui ne cesse de la hanter. Alors qu’elle restaure une propriété familiale, elle semble reconnaitre le lieu de sa prémonition.

Un film culte du genre, hommage à Edgar Allan Poe, riche de suspense et d’angoisse.


Le Visiteur maléfique AKA Stridilum, film italo-américain réalisé par Giulio Paradisi en 1979

L’âme de Katy, une fillette aux redoutables pouvoirs de télékinésie, se retrouve arrachée et divisée entre le bien et le mal.

Un film longtemps dénigré, peut-être trop psychédélique pour certain·e·s. Il n’en demeure pas moins atypique et qui aurait sans nul doute pu être tout droit sorti de l’imagination d’Alejandro Jodorowsky à qui l’ont doit entre autres La Montagne sacrée en 1973.


2 commentaires sur “7 films « psychiques »

Ajouter un commentaire

  1. « Furie » : un De Palma à réévaluer à la hausse ! Une sorte de version adulte de « Carrie » mais en mode thriller d’espionnage, avec un Kirk Douglas en grande forme et un score fabuleux de John Williams. Et la virtuosité technique du cinéaste constitue plus que jamais une leçon de cinéma.
    Je garde aussi un très bon souvenir de « Eyes of Laura Mars », giallo à l’américaine écrit par notre maître à tous : John Carpenter !
    Je ne connais pas ce « Visiteur maléfique » mais ça m’intrigue (Franco Nero en Jésus !).

    Aimé par 2 personnes

  2. C’est vrai qu’il y a certaines similitudes avec Carrie, En tous cas, je l’adore, il reste mon préféré des films de Mr De Palma.
    J’ai adoré faire ce top, c’est un thème que seul le cinéma peut merveilleusement bien traiter.
    Carpenter is God, on est d’accord :p.
    Visiteur maléfique c’est Jodorwski en plus classique et kitsch. La musique est extra et Franco Nero en blond peroxydé, que dire, c’est la classe.

    Aimé par 2 personnes

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :