Le Fléau aka The Stand, mini-série américaine en quatre parties, réalisé par Mick Garris en 1994.
Par faute d’une faille de sécurité dans un laboratoire, un virus mortel se propage dans une ville de Californie. Les seuls survivant.e.s semblent être hanté.e.s par d’étranges rêves. En effet, alors que certain.e.s sont attiré.e.s vers le Bien, d’autres sont au contraire poussé.e.s vers le Mal.
Dans cette mini-série en quatre épisodes adaptée du roman éponyme de Stephen King datant de 1991, Mick Garris propose une version plus allégée, afin de dépeindre une pénible reconstruction de la civilité.

La Nuit des fous vivants aka The Crazies, film américain réalisé par George A. Romero en 1973.
Après le crash d’un avion, un virus nommé Trixie se repend dans la ville d’Evans City, faisant sombrer la population dans la démence. Sans compter les autorités, qui après avoir lancé la quarantaine, décident de se débarrasser de tous ceux et toutes celles qui ne suivent pas les règles.
Malgré un faible succès, The Crazies est un film atypique dans la filmographie de Romero. Une confrontation entre l’autorité et le peuple menant à l’aliénation.

Mimic, film américain réalisé par Guillermo Del Toro en 1997.
Dans le quartier de Manhattan, une épidémie transmise par des cafards fait rage. Une généticienne tente alors une expérience afin de les éradiquer. Cependant, quelques années plus tard, une espèce mutante due à cette manipulation, fait son apparition en utilisant le mimétisme comme arme de combat.
Malgré plusieurs obstacles quant à la réalisation de Mimic, Guillermo Del Toro a su mettre en avant, dans cette adaptation de la nouvelle éponyme de Donald A. Wollheim parue en 1942 dans la revue Astonishing Stories, une représentation intéressante de cette épidémie causée par les manipulations génétiques.

Fièvre noire aka Cabin Fever, film américain réalisé par Eli Roth en 2002.
Afin de fêter la fin de leurs études, un groupe d’ami.e.s décide de louer une cabane dans la forêt. Entre amusement et frénésie, un étrange invité fait son apparition. Un ermite infecté par un foudroyant virus dévorant la chair humaine.
De l’insouciance aux responsabilités, Eli Roth réalise ici une œuvre audacieuse sur la peur de la maladie et l’impact qu’elle peut avoir sur les liens sociaux.

Le Survivant aka The Omega Man, film américain réalisé par Boris Sagal en 1971.
Alors que la Terre a été décimée par des guerres biologiques, Robert Neville, pensant être le seul survivant grâce à un vaccin qu’il avait lui-même fabriqué en tant que médecin militaire, se nourrit comme il peut, tout en devant faire face à des mutant.e.s sensibles à la lumière, baptisé.e.s « La Famille ». Il se rendra vite compte que, comme lui, il y a d’autres survivant.e.s caché.e.s.
Il s’agit de la deuxième adaptation du roman de 1954 Je suis une légende de Richard Matheson. Malgré quelques différences avec l’œuvre initiale, ce film post-apocalyptique est très bien ficelé et mené avec brio par Charlton Heston.

Frissons aka Shivers, film canadien réalisé par David Cronenberg en 1975.
Un étrange virus, crée par un certain Docteur Hobbes, se propage. Les résident.e.s d’un immeuble se retrouvent alors contaminé.e.s et développent des comportements dérangeants et dépravés.
Dans ce film, David Cronenberg, le spécialiste du cinéma du corps et de la mutation, transgresse ici les règles du cinéma classique. Un « virus » qui dans son univers représente bien plus qu’un simple agent infectieux et qu’il réitérera dans le film Rage en 1977, qui succédera à Frissons.

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