Martin, film américain réalisé par George A. Romero en 1977.
Invité à séjourner chez son cousin en Pennsylvanie, Martin, un adolescent, ne peut lutter contre ses pulsions de sang, allant jusqu’à faire douter son cousin sur sa véritable origine.
Un hommage au Nosferatu de Murnau, avec un style moderne et indépendant. Romero, le père des zombies prouve qu’il peut s’attaquer à n’importe quel grand mythe.
Les Prédateurs aka The Hunger, film américano-britannique réalisé par Tony Scott en 1983.
Myriam Blaybock, femme fascinante, vit dans le luxe new-yorkais avec son amant John. Elle est en réalité un vampire datant de l’Egypte ancienne qui a besoin de se nourrir de sang afin de garder une jeunesse éternelle. John va commencer peu à peu à dépérir, faisant sombrer Myriam dans un profond tourment.
Une œuvre pleine de sensualité, engendrée par le charme et le mystère du duo interprété par Catherine Deneuve et David Bowie.
Aux frontières de l’aube aka Near Dark film américain réalisé par Kathryn Bigelow en 1987.
Caleb, jeune fermier, tombe sous le charme de la fascinante Maé. Lorsqu’elle lui inflige une morsure, il va se retrouver à traîner avec la bande de la jeune femme et va devoir apprendre à se nourrir comme tout bon vampire.
Croisement entre le road movie et l’horreur, Kathryn Bigelow a engendré une œuvre atypique, qui bien des années plus tard, reste l’un des films les plus perçants de son époque.
Rage aka Rabid, film américano-canadien réalisé par David Cronenberg en 1977.
Rose a subi de graves brûlures à la suite d’un accident. Elle se rend chez un chirurgien peu scrupuleux afin de l’aider, mais son corps rejette la greffe de ce dernier. Des pulsions apparaissent alors, la poussant à des envies sanguinaires.
Un mélange entre le zombie et le vampire, Rage fait éclat du phénomène d’épidémies féroces dépeintes dans le cinéma de genre dès les années 1960.
Vampires, film américain réalisé par John Carpenter en 1998.
Valek, puissant vampire, est pourchassé par Jake Crow et son équipe de chasseurs envoyés par le Vatican. Ces derniers devront sauver une jeune prostituée, mordue par le puissant maître.
Avec son adaptation du roman Vampire$ de John Steakley, John Carpenter revisite le mythe du vampire en y intégrant une équipe de choc et avec comme principale responsable de ce fléau, l’institution religieuse.
Innocent Blood, film américain réalisé par John Landis en 1992.
Marie est une jeune femme vampire qui se nourrit exclusivement de personnes toxiques en les tuant. Un soir, elle mord un gangster issu de la mafia mais ne parvient pas à l’achever, le transformant involontairement en vampire.
Après le succès de Nikita, Anne Parillaud s’essaie avec élégance dans cette comédie macabre. Un rôle sur mesure offert par John Landis.
Du Sang pour Dracula aka Blood for Dracula, film italo-franco-américain réalisé par Paul Morrissey en 1974.
Afin de trouver du sang de vierge pour survivre, le comte Dracula se dirige vers l’Italie où règne le catholicisme. Il est invité par un célèbre marquis, prêt à lui offrir l’une de ses filles.
Paul Morrissey maître de l’underground Warholien, s’attaque à un grand classique de la littérature, en faisant de Dracula un personnage corrompu par la perversité.
Only Lovers Left Alive, film britannique, allemand et français, réalisé par Jim Jarmush en 2014.
Adam, musicien underground vivant à Detroit, entretien une profonde histoire d’amour avec Eve depuis des siècles. Ces deux êtres ténébreux ont bien du mal à affronter la nature humaine et la société qui les entourent.
Tom Hiddleston et Tilda Swinton interprètent avec brio ce duo d’amants incompris entre poésie et mélancolie gothique.
Morse, autre grand film vampirique de ces dernières années (enfin, ça commence à dater quand même…)
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Il est « poignant ». Le remake américain quand à lui laisse fortement a désirer.
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Je ne l’ai même pas tenté. Pourtant signé Matt Reeves.
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Bien que parfois les remakes peuvent se montrer nécessaires, ici il n’y a pas grand intérêt. A part peut être surfer sur la vague du succès de Morse. Je n’ai vu que Cloverfield de Mat Reeves qui par contre est plutôt sympathique.
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